Renaissance karaté do club : Les honneurs à ses meilleurs athlètes

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Publié le mercredi 24 juin 2015 | Sidwaya

Renaissance karaté do club sis au groupe scolaire les Abeilles dans le quartier Tampouy de Ouagadougou a ouvert ses portes au grand public le samedi 20 juin 2015. Les responsables du dojo ont voulu en cette journée, présenté le fruit de deux ans de travail.

Le groupe scolaire les Abeilles a déroulé le tapis rouge aux karatékas de son établissement le samedi 20 juin dernier. A travers une modeste cérémonie, mais plein de tout son sens, il a donné aux parents et habittants du qurtier d’apprécier le travail de deux années d’apprentissage, mené par l’équipe maître Léopold Yanogo. A l’occasion, c’est à une compétition interne (en individuel et par équipe) que les jeunes karatékas dont l’âge varie entre 5 et 7 ans ont été soumis. En kata individuel garçon, Cédric Konkobo s’est le mieux illustré et décroche la médaille d’or. Il est suivi de David Ouédraogo (médaille d’argent) et de Josias Hien (médaillé de bronze). Chez les filles, les trois meilleures par ordre sont : Sakina Sanogo, Ornéla Kientéga et Bienvenue Bélem. En compétition par équipe le mérite est revenu à l’équipe d’Arole (médaillée d’or), l’équipe de Josias (médaillée d’argent) et l’équipe de Moné (médaillée de bronze). En équipe fille l’équipe de Sakina s’illustre de nouveau en décrochant la médaille d’or, suivi de celle de Toé et d’Aïcha. Sakina Sanogo s’en tire logiquement avec le titre de meilleure athlète chez les filles. A noter que la jeune Sakina n’a qu’un an de pratique, mais déjà, celle se distingue. Comme quoi, aux âmes bien nées, la valeur n’attend pas le nombre des années. Chez les garçons, le trophée de meilleur athlète est revenu à Cédric Konkobo. En plus des médailles les meilleurs athlètes ont reçu des kimono, des trophées et des enveloppes d’argent. Selon maître Joachin Sylga, représentant de la fédération burkinabè de karaté do à cette cérémonie, le niveau dont les enfants ont fait montre est appréciable. « Si à cet âge ils sont capables de ce qu’ils nous ont montré, nous leur tirons notre chapeau » a-t-il dit. Il a par ailleurs indiqué que, la politique actuelle de la fédération est de vulgariser le karaté do dans les établissements d’enseignement. Une idée qu’approuve Alice Ouédraogo, la fondatrice du groupe scolaire les Abeilles. Quelque peu réservée à l’ouverture d’un dojo dans son établissement, aujourd’hui elle est une avocate de cet art martiale. « Au début on avait peur, on se disait que le karaté allait rendre les enfants violents. Mais c’est contraire. J’ai constaté que le karaté est un art éducatif. Les enfants qui le pratiquent sont plus tolérants » défend-t-elle.

B. Léopold YE