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Passage du Premier ministre à l’Université de Ouagadougou : Des étudiants s’expriment
Publié le mercredi 20 mars 2013   |  L’Express du Faso


Activités
© aOuaga.com par A.O
Activités du premier ministre: le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao anime un point de presse à l’issue de sa visite dans les universités publiques de Ouagadougou
Lundi 18 mars 2013. Le chef du gouvernement, Luc Adolphe Tiao est revenu sur la perturbation des étudiants agités, et ses priorités pour le monde universitaire


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Luc Adolphe TIAO a passé une matinée bien mouvementée au sein de l’université de Ouagadougou. Le chef du gouvernement n’a pas livré son message aux étudiants qui voulaient en savoir plus sur le blanchiment technique de l’année académique pour certains étudiants. Après son passage, nous avons effectué un micro trottoir sur le campus. Voici les réactions de certains étudiants qui ont tous voulu garder l’anonymat.

Une étudiante en première année de Lettres modernes

Moi je pense que blanchir l’année n’est pas la solution, puisqu’il y a des problèmes internes qu’on devrait résoudre d’abord. Même s’il blanchit l’année et que ces problèmes internes ne sont pas résolus, à la rentrée ce sont les mêmes problèmes qui vont resurgir. Selon moi, ils doivent chercher à résoudre les problèmes qui ont entraîné ce retard au lieu de blanchir l’année.

Etudiant LM

Avec la situation actuelle dans les universités publiques, le blanchissement de l’année n’est pas la solution. Si aujourd’hui on blanchit l’année et que les problèmes qui demeurent toujours ne sont pas résolus, ça veut dire que le blanchiment de l’année n’a pas son sens.

Le Premier ministre a parlé du blanchiment technique de l’année, mais il n’a pas précisé les filières concernées. Ils devront assumer les conséquences d’une telle décision ; et quand je parle de s’assumer, il y aura des démonstrations de force pour montrer qu’on n’est pas content.

Etudiant ST

Moi je n’ai pas bien compris ce que le Premier ministre a voulu dire à travers « blanchiment technique » de l’année ; selon ma compréhension, ce sont les étudiants de l’UFR/ST qui sont concernés et d’ici la rentrée prochaine, tous ceux qui n’auront pas terminé vont aller sur une nouvelle base. S’ils font ça, cela n’arrange pas les étudiants.

Pour moi, ils sont en train de déplacer les problèmes, pour moi les vraies préoccupations sont par exemple le problème des amphis, les retards dans la correction des copies.

Etudiant en Lettres modernes

Selon moi, le terme blanchiment technique a été utilisé pour ne pas avoir de problèmes dans son application sur le terrain. Il faut dire qu’avec cette mesure, les étudiants n’ont plus le choix. Il faut se contenter de normaliser l’année, il faut réunir toutes les conditions nécessaires pour cela. Le retard dans le déroulement de l’année universitaire actuelle est dû aux années antérieures.

Firmin OUATTARA

Moussa SERABA (Stagiaire)

Marthe TAOKO (Stagiaire)

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