Durant son deuxième séjour au Burkina Faso depuis 27 ans d’exil après le coup d’Etat sanglant qui a emporté son époux un certain 15 octobre 1987, Mariam Sankara a été entendu pour la première fois par le juge d’instruction militaire en charge de l’enquête sur l’assassinat du père de la révolution burkinabè du 4 Août 1983.
Mais qui a tué Thomas Sankara? Mariam Sankara a sa petite idée sur la question. Quand reviendront à Ouagadougou, Auguste et Philippe, les deux enfants du couple Sankara? Que se sont dit l’épouse de feu le président Sankara et le juge d’instruction? En tout cas, Dame Sankara est optimiste sur le dénouement de cette affaire qui a des ramifications à l’international.
Et, en racontant les derniers instants qu’elle a vécus avec le fringant capitaine, elle se rappelle que celui-ci était «réellement tracassé». Que vous a-t-il donc dit? «Il en souffrait, désemparé, son espoir était que Compaoré, qu’il considérait comme un ami, un compagnon de lutte, puisse démasquer les détracteurs de la révolution et se démarquer d’eux pour revenir sur la voie de la révolution».
Ce sont autant de confidences que nous faites Mariam Sankara, qui tient la tête d’affiche du magazine Fasozine N°58 de Juillet-Août qui sera bientôt dans les rayons des librairies, supermarchés et autres alimentations de la place.
Interview à lire bientôt dans Fasozine, le magazine du Burkina et de la diaspora.