Les étudiants du Centre universitaire polytechnique de Dédougou ont observé une grève de 48 heures à compter du lundi 18. C’est la substance de l’information qui a été donnée aux hommes de médias le 15 mars 2013 au cours d’un point de presse organisé par l’Association nationale des étudiants burkinabè (ANEB), section de Dédougou.
Ouvert en avril 2012 avec deux filières, le Centre universitaire polytechnique de Dédougou (CUPD) traverse déjà ses premières difficultés.
Selon Serge Antoine Nombré et Bassiriki Ouattara, tous deux membres du comité exécutif de l’ANEB et respectivement secrétaire général et président de la section ANEB Dédougou, plusieurs démarches ont été entreprises afin d’interpeller l’autorité sur les mauvaises conditions de vie des étudiants.
Les étudiants dénoncent l’absence de cité universitaire, de structures sanitaires, de salle informatique. A ces difficultés s’ajoutent le manque criard d’enseignants, l’absence d’une bibliothèque équipée et d’un restaurant universitaire. Pour le moment, c’est un restaurant de la place qui offre ses services aux étudiants, ont précisé les animateurs du point de presse.
Malheureusement toutes les démarches entreprises par les étudiants se sont heurtées au mutisme des autorités, disent-ils.
C’est pourquoi les étudiants réunis au sein de leur syndicat, l’ANEB, observent à partir du lundi 18 mars 2013 une grève de 48 heures, la toute première grève estudiantine dans le Centre universitaire polytechnique (CUPD) de Dédougou depuis son ouverture en avril 2012. Ce mouvement de 48 heures initié par l’ANEB, section de Dédougou, vise à interpeller les autorités sur les difficiles conditions de vie et d’études des étudiants du centre, si l’on en croit les principaux animateurs du point de presse.