Ziniaré – Les membres du cadre de concertation régional (CCR) du Plateau Central ont tenu leur première session ordinaire de l’année 2013, mercredi 13 mars 2013 à Ziniaré.
Cette première session a permis aux membres d’examiner et de valider le rapport de performance 2012 de la croissance accélérée et de développement durable (SCADD) et de s’informer sur le projet Bomboré. Les travaux étaient présidés par M. Blaise Corneille Ouédraogo, gouverneur de la région du Plateau Central.
Les travaux de cette première session ordinaire 2013 du cadre de concertation régional du Plateau Central a porté sur la présentation du projet Bomboré, l’examen et la validation du rapport régional de mise en œuvre 2012 de la croissance accélérée et de développement durable (SCADD). Le projet OREZONE est un projet minier dont le siège est à Ouagadougou. Leur spécialité est l’exploration, la construction et l’exploitation de l’or, ce métal précieux que OREZONE a obtenu deux permis d’exploiter à Bomboré1 et Toyoko dans la commune de Mogtédo, province du Ganzourgou. Environ 160 tonnes du métal pourraient être extraites de ce gisement. Mais avant, il faut un investissement de 280 milliards de francs CFA. Déjà 25 milliards de FCFA ont été investis et 19 milliards de FCFA le seront au cours de cette année 2013. Sur le site, près de 70% des travailleurs sont des résidents. Après la présentation, les participants ont exprimé leurs inquiétudes quant à l’utilisation des produits toxiques, l’impact socio-économique sur la population, les mesures prévues après la fermeture de la mine. A toutes ces préoccupations, les responsables de la société OREZONE ont apporté des réponses appropriées.
Le rapport de performance 2012 de la SCADD a été présenté par M. Ousmane Bélem, Directeur régional de l’économie et de planification. Ce rapport s’est articulé en quatre axes stratégiques à savoir : le développement des piliers de la croissance accélérée, la consolidation du capital humain et de promotion de la protection sociale, le renforcement de la gouvernance et la prise en compte des priorités transversales dans les politiques et programme de développement. De ce rapport, le bilan fait ressortir un taux d’exécution financière de 38,65% soit 2,2 milliards FCFA d’investissement contre une programmation initiale de 5,5 milliards de FCFA pour l’ensemble de la région. Cette contre performance s’explique par l’ampleur des difficultés rencontrées dans la mise en œuvre des actions. Il s’agit des difficultés liées au système de suivi évaluation, à la coordination des interventions des différents acteurs ainsi qu’à la programmation et au financement des actions.
Et enfin, de la programmation et au financement des actions. Il faut donc doter les mairies de ressources humaines suffisantes et compétentes entre autres pour surmonter ces difficultés. C’est à l’unanimité que le rapport 2012 a été validé, avec une satisfaction pour les organisateurs de pouvoir tenir la 1ère session dans le 1er trimestre de l’année. Au regard des difficultés rencontrées, des recommandations et résolutions ont été prises en vue d’accompagner efficacement la mise en œuvre des actions des plans locaux de développement en cohérence avec la SCADD. Cependant, la programmation financière des plans locaux de développement se chiffre à 12,5 milliards de FCFA pour la période 2013-2016. Cette faible programmation financière s’explique par le fait que la majorité des plans s’expirent en fin de cette année 2013. Cette première session a pris fin par diverses informations sur la vie de la région portées à la connaissance des membres.
