Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, abritera à partir du 23 juin un atelier national de formation de femmes burkinabè sur le genre et les élections, rapporte un communiqué de la CEDEAO transmis vendredi à l’AIP.
La rencontre vise à promouvoir une participation accrue des femmes aux processus électoraux dans la sous-région ouest-africaine et à offrir aux participantes des outils d’évaluation critique des élections d’un point de vue du genre. Elle se propose également de sensibiliser les femmes sur l’importance de leur autonomisation.
Cet atelier entend aussi informer les organisations de la société civile et les groupes de plaidoyer des femmes du Burkina Faso sur les stratégies de promotion de la participation des femmes aux processus électoraux. La rencontre vise enfin à créer un réseau de plaidoyer de femmes sur le genre et les élections dans l’espace communautaire.
Les participants à l’atelier sont essentiellement des représentants d’organisations de femmes engagées dans les activités électorales, de l’administration électorale et du ministère burkinabè chargé des Affaires féminines.
Des personnes ressources, notamment des partenaires de l’Unité de la démocratie et de l’assistance électorale de l’Union africaine, de l’Institut international pour la démocratie et l’assistance électorale ainsi que de la Fondation internationale du système électoral prendront aussi part à la formation.
Cette formation se penchera sur des questions pratiques avec des modules offrant une gamme d’activités conçues en vue de transmettre aux participants les principales compréhensions clairement identifiées et de produire des résultats spécifiques d’apprentissage.
Organisée par la Commission de la CEDEAO, à travers sa direction du Genre, avec le soutien de l'Agence danoise de développement international (DANIDA), cette formation comprend 24 modules, dont l’un est consacré à «Genre et Elections».
Cet atelier de renforcement de capacités se consacre au développement des compétences et de la connaissance des systèmes électoraux d’un point de vue du genre et va au-delà de l’amélioration du déficit en capacités de plaidoyer des femmes en tant que groupe constitutif.
« Ces capacités viendront sans nul doute améliorer l’engagement politique inculqué et renforcer le soutien et l’action en faveur d’une meilleure inclusion à tous les niveaux dans les processus démocratiques nationaux », conclut le communiqué.
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