Le secrétaire général du Parti de l’indépendance du travail et de la justice (PITJ), Soumane Touré, a été déféré dans l’après midi de ce jeudi 18 juin 2015 au Parquet, a appris Fasozine, de source sécuritaire. Mais il a été remis en liberté, selon une source proche de son parti.
Le patron du PITJ, qui était en garde à vue à la gendarmerie, aurait enfreint les articles 362, 177, 106, et 231 du Code pénal qui punissent respectivement l’outrage porté à l’honneur et à la considération des personnes, l’outrage contre les dépositaires de l’autorité publique, l’entreprise de démoralisation des forces armées de nature à nuire à la défense nationale et la complicité de rébellion. Présenté au procureur ce jeudi soir, il a été remis en liberté, selon un membre de son entourage.
M. Touré avait été auditionné par la gendarmerie et placé en garde à vue pour « outrage, dénonciations calomnieuses et appel à la rébellion ». Dans une récente sortie médiatique, il tirait à boulets rouges sur la Transition, la qualifiant de « coup d’Etat civilo militaire », de « batârde » et l’accusant de corrompre certaines OSC et de travailler pour amener le Mouvement du peuple pour le progrès au pouvoir.