Le Centre de contrôle des véhicules automobiles (CCVA) a rencontré les journalistes le mardi 19 mars 2013 à Ouagadougou, en vue de lancer officiellement le nouveau certificat de visite technique.
La fraude constitue une véritable plaie dans tous les secteurs surtout celui du transport. Il se manifeste par la falsification des documents afférents aux véhicules. Partant de ce constat, le Centre de contrôle des véhicules automobiles (CCVA) a entrepris un vaste chantier de modernisation de ses structures et procédures en vue d’améliorer la qualité des prestations fournies aux usagers et contribuer ainsi à la réduction de la fraude. Dans ce cadre, un nouveau certificat de visite technique a été mis en place.
Le lancement officiel est intervenu le 19 mars 2013 en présence de la presse. Selon le directeur général du CCVA, Kanvaly Bamba , le nouveau certificat remplace l’ancien qui était composé de 16 catégories différentes, rendant sa gestion beaucoup plus difficile et la détection du faux devenait un peu plus complexe. « A présent les usagers n’ont aucun souci à se faire, il n’y a qu’un seul et unique certificat de visite technique pour toutes les catégories de véhicules », a-t-il déclaré. Le document est composé de deux parties. Le haut comporte le rapport d’inspection, qui va rapporter les défectuosités constatées sur les véhicules et en dessous se trouve le certificat de visite qui est détachable à souhait. La délivrance est subordonnée à une série d’opérations et vérifications informatiques à savoir le passage à la caisse pour le règlement de la facture, le remplissage d’une fiche d’atelier qui rapporte l’ensemble des caractéristiques du véhicule et au verso, les différents défauts auxquels le véhicule va être testé. Le directeur a précisé que le certificat n’est livré qu’en cas de succès à la visite technique et en cas d’échec, seul le rapport d’inspection est délivré. « Le prix reste le même pour l’usager », a-t-il affirmé.
M. Bamba a indiqué que pour parvenir à ces résultats, un nouveau logiciel a été mis, qui intègre toutes les activités du CCVA. Ainsi, il y a une base de donnée unique pour l’ensemble des stations sur toute l’étendue du territoire. Pour lui, compte tenu de la croissance du parc automobile du Burkina, le CCVA a entrepris d’augmenter ses capacités d’accueil. Il s’agit entre autres, de l’ouverture très prochainement d’un nouveau hangar de contrôle à Ouagadougou, de l’augmentation de l’effectif des contrôleurs et d’assurer le contrôle technique de façon permanente dans plusieurs provinces que sont Tenkodogo, Koudougou et Ouahigouya.
Aux questions de journalistes de savoir le temps mis pour la délivrance du certificat de visite technique, le premier responsable répond : « Cela dépend du flux de véhicule pendant la visite, sinon le temps réel ne dépasse pas 25 mn ». Et d’informer le public qu’une autre innovation verra le jour. Il s’agit du contrôle technique pris sur rendez-vous en vue de permettre à l’usager de gagner en temps. En projet, la structure envisage l’automatisation du contrôle technique, en équipant les contrôleurs de mini ordinateurs dénommés TSP, dans lesquels les informations y sont déjà. Kanvaly Bamba a conclu que le premier certificat est en circulation depuis le 15 décembre 2012.
