La veuve de l'ancien président burkinabè Thomas Sankara réclame à la France la levée du secret défense et une enquête parlementaire pour élucider le rôle de la France dans la mort de son mari en 1987. Une mort survenue lors du coup d’Etat qui a permis à Blaise Compaoré de s'installer au pouvoir. L'enquête sur la mort du capitaine progresse au Burkina, un juge d'instruction a été désigné, les corps ont été exhumés, mais pour Mariam Sankara, la France peut aussi contribuer à faire éclater la vérité.
Après des années de silence forcé, la veuve de Thomas Sankara tente de connaitre la vérité sur la mort de son mari, assassiné le 15 octobre 1987 avec douze de ses compagnons lors d'un coup d'Etat qui a porté Blaise Compaoré au pouvoir.
Depuis l'arrivée d'un gouvernement de transition la justice burkinabé a lancé une enquête dans le pays. Mais les proches de l'ancien président burkinabé souhaitent ouvrir les archives françaises pour connaitre le rôle de la France dans ce complot. Bruno Jaffré est membre de l'association Justice pour Sankara justice pour l'Afrique.