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Secteur de l’immobilier au Burkina: Une ONG dénonce «l’incivisme et l’affairisme»
Publié le jeudi 18 juin 2015  |  AIB




Ouagadougou- Le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) a dénoncé mardi, «l’incivisme et l’affairisme» dans le secteur de la construction, responsables selon l’ONG, du «nombre croissant des effondrements d’immeubles».

Une étude menée courant 2011, selon le REN-LAC, par la Direction générale du contrôle des opérations d’aménagement et de construction (DGCOAC) a révélé que sur 1998 bâtiments contrôlés (exclusivement des bâtiments R+), seulement 436 disposaient de permis de construire, soit environ 21%.

«En sus, sur les 1998, 99% se construisaient en l’absence d’un technicien avisé, cela, sans architecte et sans technicien quelconque», indique l’étude.

Le REN-LAC dans sa déclaration mentionne également que si le dispositif législatif et règlementaire du secteur de la construction est plutôt étoffé, cependant il reste en proie à des pratiques malsaines, indexant «l’incivisme et l’affairisme».

Pour l’ONG, «le nombre croissant des effondrements d’immeuble à Ouagadougou doit inquiéter et inciter les autorités à accentuer les contrôles».

Le 12 septembre 2011 et le 12 juin 2014 deux bâtiments en construction R+4 se sont écroulés respectivement à Ouaga 2000 et à Samandin (deux quartiers de Ouagadougou), faisant des morts et des blessés.

Egalement le 21 avril 2015, un sous terrain en construction à Boinsyaaré (Ouagadougou) s’est effondré faisant un mort et trois blessés.

Pour le REN-LAC, cet état de fait se justifie par deux principales causes qui sont, «l’insuffisance du contrôle et la corruption rampante dans le domaine».

«La corruption et le caractère non opérationnel de la structure de contrôle n’incitent à aucun optimisme, même s’il s’avère difficile de faire la preuve matérielle de cette corruption, les impairs sont suffisamment éloquents pour témoigner de l’existence de la pratique», a indiqué le réseau.

Agence d’Information du Burkina

mlc/dg/als
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