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L’UPC à Bobo-Dioulasso : Zéphirin Diabré prêt à gouverner, quel que soit le défi
Publié le mercredi 17 juin 2015  |  AIB
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© aOuaga.com par G.S
Projet de révision de la Constitution : l`opposition à nouveau dans la rue le 28 octobre
Mercredi 22 octobre 2014. Ouagadougou. L`opposition regroupée autour du chef de file a animé une conférence de presse pour annoncer l`organisation d`une journée nationale de protestation, le 28 octobre 2014, contre le projet de loi portant modification de la Constitution introduit à l`Assemblée nationale par le gouvernement. Photo : Zéphirin Diabré, président de l`UPC et chef de file de l`opposition politique




Bobo - L’Union pour le progrès et le changement (UPC) a tenu, dans l’après-midi du dimanche 14 juin 2015, un meeting à la Maison de la culture de Bobo-Dioulasso. Une tribune pour Zéphirin Diabré qui a expliqué sa philosophie du changement à ses militants, avant de les inviter à être vigilants dans le choix à faire.

C'est au chant de «prési, prési» que les militants de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) ont accueilli Zéphirin Diabré dans la cuvette de la Maison de la culture. Dans un tintamarre de tams-tams et d'applaudissements, les militants ont exécuté «L'hymne de la victoire», clamé ensemble que l’«UPC est la solution pour un vrai changement». Selon le président du comité d'organisation, Kassamba Diabi, les populations aspirent à un vrai changement qui va contribuer à améliorer leurs conditions de vie. Et ce changement n'est possible qu'avec Zéphirin Diabré, a-t-il tonné. D’où son appel aux militants à se mobiliser pour que l'UPC soit au pouvoir au soir des élections d'octobre prochain. Dans la même veine, le président de l’Union provinciale des jeunes de l’UPC du Houet, Mohamed S. Koné, a déclaré: « que Zéphirin est l'homme de la situation». Il a de ce fait réitéré l’appel à la mobilisation pour conduire Zéphirin Diabré à la magistrature suprême, nourrissant l’espoir qu’avec lui, la ville de Bobo-Dioulasso délaissée, va retrouver sa place de capitale économique. Par ailleurs, M. Koné a souhaité que les jeunes soient représentés sur les listes électorales. La rencontre a permis aux femmes de faire la synthèse du forum tenu dans la journée. Venues des régions des Hauts-Bassins, de la Boucle du Mouhoun, des Cascades et du Sud-Ouest, elles ont, selon la présidente de l’Union provinciale des femmes du Houet, Madeleine Kantiono, échangé sur trois points: la vision du parti, le social-libéralisme, les enjeux des élections pour les femmes, et la stratégie de mobilisation.


«Soyez vigilants»

Mme Kantiono a fait comprendre que les femmes ont les mêmes droits que les hommes et doivent par conséquent, participer au débat politique. Elle a invité les militantes à être des modèles, avant de conclure: «Les femmes ont pris un engagement ferme, à se battre contre vents et marées, pour amener Zéphirin à Kosyam». Pour le président Zéphirin Diabré, l’UPC est un «grand parti» avec des «militants intrépides». Pour lui, la province du Houet est déjà conquise. «J'ai la certitude que le Houet appartient au Lion de façon définitive», a-t-il dit. M. Diabré a expliqué à ses militants sa philosophie du changement. Il les a appelés à choisir le «changement qui vous permet d'aller de l'avant. Nous sommes un pays de savane. Evitez que des politiciens qui vous ont trompé pendant 25 ans reviennent vous tromper. Soyez vigilants». Le président du«parti du Lion» de ce fait, a expliqué que les femmes vont être les premières bénéficiaires du changement qu’il prône. Egalité de droit, éducation des femmes une meilleure place dans les instances de décisions et même une banque pour financer leurs activités sont entre autres, les promesses de Diabré aux femmes, si l’UPC arrive au pouvoir. Il a dit prendre en compte les préoccupations des jeunes. «Quiconque veut diriger le Burkina Faso doit avoir à cœur les questions des jeunes»,a-t-il dit. Il leur a promis une formation secondaire et supérieure de qualité, des infrastructures et des conditions pour apprendre «bien et vite», et des emplois. Le président de l’UPC a fait comprendre que le pays fait face à de grands défis. Il a affirmé que «quelle que soit l'immensité du défi, nous sommes prêts à gouverner». Le meeting a été une occasion pour lui d’appeler à faire de la politique, un débat d’idées et à éviter la division: «Nous sommes tous des Burkinabé. Le Burkina Faso est un héritage que nous devons léguer à la génération à venir».

Rabalyan Paul OUEDRAOGO
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