En séjour dans la capitale européenne, le président du Faso Michel Kafando a eu une série de rencontre le lundi 15 juin 2015. D’abord avec le vice-premier ministre et ministre de la Coopération au développement, Alexander De Croo et ensuite avec les ambassadeurs et consuls généraux du Burkina Faso de la région Europe.
« Nous avons eu avec le vice-premier ministre et ministre de la Coopération au développement une rencontre fructueuse. Je lui ai traduit mes remerciements pour la sollicitude que le gouvernement belge a bien voulu faire à l’endroit du Burkina Faso en le remettant parmi les pays bénéficiaires de l’aide au développement », a laissé entendre le président Faso, Michel Kafando à sa sortie d’audience.
Pour lui, le geste de la Belgique est important pour le Burkina qui vit une période de transition. Le chef du gouvernement dit compter sur les principaux partenaires pour la réussite de la transition.
La question de la sécurité dans la sous région, de l’immigration ont été abordées par le vice-premier ministre et ministre de la Coopération au développement, Alexander De Croo et son hôte du jour. « J’ai fait comprendre que la solution à cette sécurité est collective. Il faut que l’Union européenne et l’Afrique travaillent dans le sens d’une collaboration nette afin de pouvoir contrer l’expansion du terrorisme, de l’immigration », a-t-il suggéré.
Quant à Alexander De Croo, son pays va travailler avec ce nouvel espoir de la démocratie qui est entrain de se rétablir au Burkina. « Nous sommes contents de savoir qu’il ya des élections qui sont planifiées. Nous allons regarder dans quelle manière, nous allons les accompagner », a-t-il laissé entendre.
La Belgique selon son vice-premier, s’intéresse également aux questions de commerce et d’investissement entre les pays.
Des ambassadeurs s’informent
Après cette audience, M. Kafando a eu une séance d’échanges et d’information avec les ambassadeurs et consuls généraux du Burkina Faso dans les pays européens.
Une rencontre bien appréciée car selon Raymond Balima, ambassadeur du Burkina à Rome, elle a permis de mettre à niveau les représentants du pays à l’extérieur sur les questions majeures et la marche de la transition au pays. « Entendre de vive voix ce qui se passe conforte nos positions et nous permettent de parler avec plus de conviction avec nos partenaires », a-t-il soutenu.
Il a indiqué des préoccupations relatives au budget des missions diplomatiques ont été soulevées. « Mais c’est une question générale qui concerne le pays. Nous comprenons bien que des efforts sont faits au niveau de la transition », a-t-il laissé entendre.
Et à Solange Rita Agneketom, représentante permanente à Vienne d’ajouter que la situation politique du Burkina Faso est bien suivie par les partenaires. Elle a souligné également, que le ministre des affaires étrangères et de la coopération régionale les a informés de tous les efforts qui sont déployés au niveau du département pour une remise à niveau des agents et le bon fonctionnement des services.
En fin de soirée, le président a été reçu en audience par le président de la commission de l’Union européenne, Jean-Claude Juncker.
Adama SEDGO
Depuis Bruxelles