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Etienne Traoré dévoile les intentions de « Burkina Yirwa »
Publié le mardi 16 juin 2015  |  Sidwaya
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© aOuaga.com par Séni Dabo
Politique : le PDS/Metba se prononce sur la situation nationale
Mardi 16 décembre 2014. Ouagadougou. Le Parti pour la démocratie et le socialisme/Parti des bâtisseurs (PDS/Metba) a animé une conférence de presse sur la situation nationale et la journée d`hommage qu`il compte organiser en l`honneur de son défunt président Hama Arba Diallo. Photo : Etienne Traoré, vice-président du PDS/Metba




Le parti « Burkina Yirwa » a tenu une conférence de presse, le samedi 13 juin 2015 à Ouagadougou. A l’ordre du jour, il y avait la présentation du parti et son appréciation de la situation politique nationale.

Etienne Traoré, l’ex-président du Parti pour la démocratie et le socialisme (PDS/Metba), a animé une conférence de presse le samedi 13 juin 2015 à Ouagadougou afin de faire connaître son nouveau parti du nom de Burkina Yirwa. Un nom en langue nationale mooré qui signifie « pour un Burkina prospère » ou encore « construire un Burkina prospère» et a pour devise « Patrie-Justice-Unité », selon les dires de M. Traoré. « Le patriotisme est une conviction et une pratique qui donne absolument la priorité aux intérêts de la patrie » a-t-il défini. Il a en outre dévoilé les objectifs permanents ou immédiats du parti qui sont entre autres la conquête et l’exercice démocratique du pouvoir d’Etat afin de bâtir un Burkina Faso prospère, renforcer l’unité de la Nation, la fraternité et la solidarité entre les Burkinabè. Burkina Yirwa entend aussi contribuer, a-t-il indiqué, à regrouper toutes les forces politiques progressistes autour d’un programme d’alternance politique, économique et sociale. S’agissant de la polémique sur l’adoption du nouveau Code électoral, le président du parti a affirmé que cette décision est politique et souveraine. Que le Code électoral a été mis en place par un jury et un président compétent. Pour M. Traoré, l’interdiction à la participation de certaines personnes à la présidentielle n’est pas une exclusion car dans certains pays, dans des conditions similaires, les partis fautifs ont été purement et simplement dissous ou suspendus et c’est dans ce cas que l’on parle l’exclusion. «Pour des raisons économiques et politiques, nous sommes contre un prolongement de la Transition. Aussi, nous sommes hostiles à des élections triplées que ne maîtrisent pas l’immense majorité de notre peuple. Encore, cela nuirait à la crédibilité des urnes, ouvrant la voie à de trop nombreuses contestations », a précisé Etienne Traoré. Quant à l’intervention du Premier ministre, Yacouba Isaac Zida, sur l’état de la Nation, M. Traoré a affirmé que Burkina yirwa est resté insatisfait sur la question du Régiment de sécurité présidentielle (RSP). Il aurait souhaité, selon ses mots, que le Premier ministre change au moins le nom du RSP et lui attribuer une nouvelle fonction. La question Monsanto n’est pas restée en suspens, «M. Zida a été hésitant sur les effets néfastes du principal responsable des OGM qui est connu comme un gros corrupteur des chercheurs et des gouvernements », a laissé entendre le président de Burkina yirwa. Et de confier à la presse que ce parti participera et remportera les prochaines élections, car au sein de son organisation se trouvent des militants expérimentés et des jeunes dynamiques.


Déborah Y.Sharifa Ouédraogo
(Stagiaire)
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