Inauguration de l’école de Barjongo dans la commune rurale de Baskouré :un joyau réalisé à plus de 40 millions de FCFA

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Publié le samedi 13 juin 2015 | AIB

Koupéla - Trois (03) salles de classe, un magasin et un bureau du directeur entièrement équipés plus un forage et des latrines, c’est ce que l’ONG catholique OCADES a réalisé à Barjongo, village de Nakaba, dans la commune rurale de Baskouré. L’inauguration officielle du joyau a eu lieu le samedi 06 juin 2015.

L’école demeure le lieu privilégié de l’éducation par excellence. C’est la raison pour laquelle la population de Barjongo a émis le vœu d’avoir une école au sein de leur village à fin de supprimer le calvaire des longues distances à parcourir par les élèves à la recherche du savoir. Ce vœu,devenu une réalité grâce à l’ONG catholique OCADES/Caritas à travers son partenaire Christian Children’s Fund of Canada (CCFC), a été réalisé à hauteur de plus de quarante (40) millions de FCFA. Il s’agit d’un bâtiment de trois (03) salles équipées de mobilier scolaires, 90 tables-bancs, 04 armoires, 5 chaises, 01 bureau, 01 magasin, 01 forage, 01 terrain de football aménagé et du matériel pour la cantine scolaire. Parrainé par le professeur Jean Gabriel Wango fils de la localité, la cérémonie d’inauguration de ce chef-d’œuvre éducative de Barjongo fut présidée par le Haut-commissaire de la province du Kourittenga, Yrwaya Ouédraogo, accompagné de la première responsable provinciale de l’éducation du Kourittenga, Martine Bado. Pour Mme Bado le programme 062001 de CCFC vient soulager l’Etat car «Barjongo était donc inscrit comme un des sites prioritaires de construction d’école sur la carte éducative de la Circonscription d’éducation de base (CEB) de Baskouré». Dès son ouverture pour l’année scolaire 2014 l’école a enregistré, 51 élèves dont 25 garçons et 26 filles. Depuis son implantation à Baskouré en 2013 par ce programme 062001, CCFC sous la tutelle d’OCADES-Caritas y a déjà réalisé une batterie d’œuvres d’utilités publiques. Au nombre de ces réalisations, on peu citer des jardins scolaires appelés «jardins super potagers» dotés d’un système d’arrosage dans plusieurs écoles, des forages et surtout le grand parrainage de plusieurs enfants. « Nos faits et gestes à l’endroit des enfants témoignent de l’intérêt que nous portions à l’endroit de la société de demain» a indiqué le chargé de programme CCFC au niveau de l’Ocades- Koupéla Sylvain Yendaogo Kantangou.

Amédée W. SILGA
silgaamedee@yahoo.fr