Les réactions, après la diffusion par Jeune Afrique de l’interview que le président de Le Faso Autrement, Ablassé Ouédraogo, ne se sont pas fait attendre. « J’ai trois atouts principaux. Je suis moagha du plateau central et les Mossi sont une forte composante du Burkina. Je suis aussi musulman, ce qui n’est pas rien dans un pays où 70% des gens le sont également. Enfin j’ai un vaste réseau de relations utiles… », avait répondu M. Ouédraogo à une question de J.A. Pour son parti, les propos ont été tronqués.
Le parti Le Faso Autrement déplore la transcription tronquée des propos du Docteur Ablassé Ouédraogo, Président du parti, et la mauvaise interprétation qui s’en est suivie.
Le Faso Autrement assure à l’ensemble de ses militants et sympathisants et, au-delà, le peuple burkinabè que l’unité et la cohésion nationale des Burkinabè sans distinction aucune restent la préoccupation majeure et permanente du parti. L’appartenance ethnique, raciale et religieuse ne peut être un atout pour conquérir et exercer le pouvoir d’Etat.
Le président Ablassé Ouédraogo a certainement beaucoup d’autres qualités intrinsèques, et Le Faso Autrement a un projet de société qui met inclusivement l’homme au centre des préoccupations du développement. Ce que les Burkinabè apprécient positivement.
Le parti Le Faso Autrement a besoin de tous les Burkinabè, quelles que soient leur ethnie, race ou religion, pour soutenir et voter pour son Président, Dr Ablassé Ouédraogo, le 11 octobre 2015 et considère qu’une voix est une voix. Il voudrait avec humilité et responsabilité présenter ses excuses à tous les Burkinabè qui ont été choqués par ses propos.
Que Dieu et les mânes des ancêtres bénissent le peuple burkinabè !
Ouagadougou, le 10 juin 2015
Mané Sibiri
Le Secrétaire à la Communication, à l’Information et à la Culture