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La production d’or métal est passée de 32 à 36 tonnes en 2014 au Burkina Faso (PM)
Publié le samedi 13 juin 2015  |  AIB
Burkina
© aOuaga.com par G.S
Burkina : première conférence de presse du chef de l`Etat de la transition
Jeudi 6 novembre 2014. Ouagadougou. Conseil économique et social (CES). Le chef de l`Etat de la transition, le lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida, a animé sa toute première conférence de presse depuis son arrivée aux affaires le 31 octobre après la démission forcée de Blaise Compaoré de ses fonctions de président du Faso




Ouagadougou – Au Burkina Faso, malgré la baisse du cours mondial de l’or, la quantité produite est passée de 32,5 tonnes en 2013 à 36,5 tonnes d’or métal en 2014, a-t-on appris vendredi de sources officielles.


Malgré le contexte défavorable marqué par une baisse du cours mondial de l’or, de plus de 12%, « les prévisions de production minière se sont confirmées et la quantité produite est passée de 32,5 tonnes en 2013 à 36,5 tonnes d’or métal en 2014. Cet accroissement s’explique par l’entrée en production d’une nouvelle mine qui a produit 7,8 tonnes en 2014 », a déclaré le Premier ministre Yacouba Isaac Zida, lors de son discours devant les députés du conseil national de la transition sur la situation nationale.

L’année 2014 a vu également la production de 143 944 tonnes métriques sèches de concentré de zinc et de 3 803,74 tonnes de concentré de plomb, selon M. Zida.

Selon les statistiques, en 2014 le Burkina Faso a octroyé, quatre nouveaux permis d’exploitation industrielle de grandes mines dont une de manganèse et trois d’or.

Le Premier ministre a toutefois noté que, malgré l’augmentation des comptoirs d’achats d’or, la production artisanale d’or déclarée continue de baisser, passant de 431,63 kg en 2013 à 208 kg, soit une baisse de 51,8%, prenant pour témoignage les 77 kg d’or saisis le 24 novembre 2014 à l’embarquement de l’aéroport international de Ouagadougou.

Quatrième pays producteur d’or d’Afrique, derrière l’Afrique du Sud, le Ghana et le Mali, le Burkina Faso connait ces dernières années un boom minier à la faveur d’un code minier adopté en 2003, jugé favorable aux investisseurs.

La société civile burkinabè est montée au créneau en 2010 pour demander la relecture du nouveau code minier, dans un pays où l’or a supplanté en 2009 le coton à la première place des produits d’exportations.

M. Zida a assuré que l’une des actions stratégiques majeures au cours de l’année 2014 dans le secteur des mines, a été la poursuite de la relecture du code minier pour y inscrire les nouvelles ambitions du gouvernement et surtout prendre en compte les intérêts des populations locales.

« En reprenant ce processus, l’ambition de mon Gouvernement est de parvenir à une exploitation apaisée de nos ressources naturelles aux bénéfices de tous les acteurs : Etat, populations locales, investisseurs », a-t-il soutenu.

M. Zida a expliqué que c’est dans ce sens que le gouvernement propose dans cette loi, la mise en place d’un fonds de développement local, qui sera alimenté par les ressources issues du budget de l’Etat et des sociétés minières.

On rappelle qu’en début juin, une coalition d’une douzaine d’Organisations de la société civile burkinabè a appelé les parlementaires à plus de "patriotisme", en usant de leurs prérogatives pour faire adopter un code minier qui consacrerait un pour cent du chiffre d'affaires des entreprises minières aux collectivités locales.

Agence d’information du Burkina

ndt/
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