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© aOuaga.com par Séni Dabo
Situation de la nation : le Burkina en 2014 vu par le Premier ministre Vendredi 12 juin 2015. Ouagadougou. Conseil national de la transition (CNT). Le Premier ministre Yacouba Isaac Zida a prononcé son tout premier discours sur la situation de la nation (DSN) devant les députés de la transition |
Le Premier ministre Yacouba Isaac Zida a rendu compte de sa gestion des affaires de l’Etat aux députés de la Transition. Il leur a fait savoir que les grands crimes de sang et économiques qui n’ont jamais été jugés se trouvent désormais sur la table de la justice. Il a aussi évoqué les questions économiques, sanitaires, scolaires…
Les plus grands dossiers de sang et économiques qui ont marqué l’histoire du pays sont, à la faveur de la Transition, entre les mains des juges. Ainsi, de l’Affaire Thomas Sankara, à Norbert Zongo, Boukary Dabo, Flavien Nébié, Salifou Nébié aux découvertes macabres au domicile de François Compaoré le Tribunal de Grande Instance de Ouagadougou a du pain sur la planche, au dire du Premier ministre, Yacouba Isaac Zida devant les députés de la Transition.
En outre ceux qui ont commis des délits et des crimes contre les personnes et les biens au cours des mouvements des 30 et 31 octobre 2014 répondront de leurs actes devant la justice. Il n’a pas omis de citer l’affaire Guiro comme dossier enrôlé. Sur le plan politique, Yacouba Isaac Zida a souligné qu’au nombre des actes posés par son gouvernement figure le report du vote des burkinabé de la diaspora, le couplage du scrutin présidentiel avec les législatives, le décalage du scrutin pour les municipales en janvier 2016, l’adoption du nouveau code électoral.
Le rayonnement diplomatique du pays des « hommes intègres » en dépit des difficultés qu’il a rencontrées suite à l’insurrection se poursuit. C’est pourquoi, a-t-il indiqué que dans les jours à venir le Burkina Faso ouvrira des ambassades résidentes au Gabon, au Kenya, au Saint Siège et au Qatar.
Des consulats généraux s’ouvriront à New York aux Etats-Unis, à Lagos au Nigeria, à Cotonou au Bénin et à Ségou au Mali. Il a aussi parlé d’économie et de FINANCE. Pour une prévision de 5,5% de taux de croissance le pays s’est retrouvé finalement avec 4% en 2014. La baisse de l’action économique en 2014, se justifie-t-il a été occasionné par les tensions géopolitiques à l’international et à l’interne par les crises sociopolitiques, couronnées par l’insurrection. Il a aussi été question avec les « Cntistes » des politiques de santé, d’enseignement, d’énergie et d’infrastructure.
Ozias Kiemtoré
Saturnine Ameyo Ameganvi (Stagiaire)
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