Préparation des Etalons en France: Sidwaya n’a pas été associé

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Publié le vendredi 12 juin 2015 | Sidwaya

© Autre presse par DR
Gernot Rohr, encadreur technique des Etalons

"Pourquoi Sidwaya Sport ne fait pas un large écho de la préparation des Etalons dans ses colonnes ? Pourquoi n’aviez-vous pas été convié à cette période préparatoire ? Comment exclure un journal de votre trempe de cette mission ?” Ce sont autant de questions qui reviennent régulièrement sur le bout des lèvres de bon nombre de nos lecteurs. En guise de réponse, nous leur affirmons que ce n’était simplement pas notre tour. Mais cette réponse laconique ne semble pas étancher la soif des lecteurs qui viennent s’abreuver à la source. Car pour eux, il est inconcevable, voire impensable, que parmi la pléthore de journalistes présents pour ce stage (ils sont huit au total), il n’y ait pas un de Sidwaya. Cette foultitude d’interrogations nous amène donc à rompre avec le silence pour informer sainement nos lecteurs. Surtout que c’est réellement la toute première fois que le nouveau sélectionneur, Gernot Rohr, prenait en charge son groupe. Au Maroc lors de la précédente journée FIFA, il y était mais avait plutôt pris du recul, laissant le soin à Brama Traoré de coacher l’équipe. Nos lecteurs qui ont la ferme envie de découvrir la méthode et les premiers discours de Rohr pour remobiliser sa troupe sont restés sur leur faim. Tout comme les rédacteurs de l’hebdomadaire sportif de tous les Burkinabè. Journal de sport de référence, Sidwaya Sport est un hebdomadaire qui paraît sans discontinuer depuis 15 ans. Il informe sainement ses lecteurs qui l’ont vite adopté comme leur bible et chaque semaine, ils sont impatients d’absorber et de dévorer son contenu. C’est donc un journal qui n’a rien à voir avec ceux qui paraissent si possible. Avec l’aura dont il jouit, avait-il besoin d’aller faire le pied de grue au ministère des Sports pour se voir octroyer une place pour cette préparation post CAN et visant la refonte et la réforme des Etalons ? Non. Surtout que les autres presses y étaient associées. Il était donc de bon ton que le nom de Sidwaya y figure en bonne place. Loin de nous l’idée de faire un procès au ministère des Sports qui est un partenaire de premier choix du journal sportif de tous les Burkinabè mais voir des concurrents comme la presse privée être choyés comme des seigneurs pour cette mission sans que Sidwaya n’y figure laisse songeur. Le ministère des Sports a-t-il quelque chose à reprocher exclusivement à la rédaction sportive de Sidwaya ? Le travail abattu par Sidwaya pour informer les Burkinabè ne va-t-il pas en droite ligne avec la politique de communication du ministère des Sports ? Question. Les missions étant rotatives, l’on comprendrait que ce ne soit pas le tour de Sidwaya cette fois. Mais voir un nombre aussi pléthorique de la presse nationale pour le stage d’avant la première journée des éliminatoires de la CAN 2015 sans Sidwaya et sa parution sportive qui est un journal de référence reste jusqu’à présent sans réponse. Surtout pour nous et pour les lecteurs. Si le ministère des Sports a quelque chose à reprocher à Sidwaya, ce linge sale pourrait se laver en famille et éviter ainsi tout type d’interprétations. Car nous prônons tous le même idéal qui est celui de la bonne marche du sport au Faso en général et d’un football qui gagne à tous niveaux, en particulier. Le souhait aujourd’hui serait que la maison commune qu’est Sidwaya puisse voler de ses propres ailes, financièrement et ne plus rien attendre des mécènes. Grandir et s’auto- gérer sans demander l’appui de quiconque pour se lever, marcher et aller à la quête de l’information même à l’étranger sans compter sur la poche d’autrui. N’est-ce pas par ce chemin que passe l’émancipation ?

La Rédaction