Maître Wasserman compte faire appel à la diplomatie française pour faire pression sur Yaoundé, car Lydienne Yen Eyoum n'a plus aucun recours judiciaire. Quelques heures après la décision de la Cour suprême, le conseil des droits de l'homme de l'ONU a sorti un rapport accusant le Cameroun de détention arbitraire dans cette affaire. Mais le ministre camerounais de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, assure que « les droits de madame Eyoum ont été respectés. Tous ses avocats ont eu à faire valoir leurs arguments tout au long de son procès ». Pour lui, le conseil des droits de l'homme de l'ONU n'est qu'un « organe consultatif ». ce dernier fait un « procès d'intention au gouvernement camerounais » qui « n'est ni de près ni de loin impliqué dans ce procès ». Parmi les soutiens de la Française, le franco-camerounais Michel Thierry Atanga, président du comité de soutien à Lydienne Yen Eyoum, appelle cette dernière à ne « jamais lâcher, ne jamais perdre confiance, rester sereine, tenir ». Il assure que lui et son comité vont « créer des évènements, des situations pour ne pas laisser Lydienne dans une situation d'oubli » pour la « sortir de cette situation »1