L’European research for agronomic-Agricultural research of developpement (ERA-ARD) a organisé du 11 au 13 mars 2013 à Ouagadougou, un atelier international sur la gestion de l’eau en Afrique subsaharienne. A l’issue des trois jours de travaux, les participants se sont dit satisfaits des résultats.
L’Afrique subsaharienne regorge de nombreuses ressources en eau. Cependant, elle est plus touchée par l’insécurité alimentaire dans sa grande partie. Comment gérer ces ressources pour produire assez d’aliments pour les populations ? C’est cette problématique qui a réuni des chercheurs, des agriculteurs et des partenaires au cours d’un atelier du 11 au 13 mars avril 2013 à Ouagadougou. La rencontre s’est déroulée en cinq sessions dont une sortie de terrain à Koubri, des communications suivies de plénières et des travaux de groupe. L’excursion à Koubri selon les organisateurs, a eu pour objet de visiter des systèmes de gestion et d’utilisation de ressources en eau. Elle s’est focalisée sur le barrage de Naaba Zaana et sur le deuxième barrage nommé « ancien » en voie d’assèchement. Pour ce qui est des communications, le premier intervenant, Alain Angé, a fait l’état des lieux de la sécurité alimentaire et de l’efficience d’utilisation de l’eau en Afrique sub-saharienne. Après une analyse des potentiels structurels de production d’eau (économique, organisationnel et politique), il a donné quelques priorités pour la gestion de l’eau en Afrique sub-saharienne. Elles sont essentiellement basées sur l’amélioration de la productivité de l’eau et son utilisation traditionnelle pour les cultures maraichères et fruitières.Cet exposé, a fait savoir le modérateur Dr Sérémé Paco, « a permis de situer la problématique et l’importance de la question de l’eau pour le développement des activités agricoles en particulier et pour l’Afrique en général ». Le coordonateur Sander Van Opstal a, ensuite, présenté sa structure ainsi que ses objectifs. « L’Era-Ard vise l’amélioration de la contribution de l’UE à la recherche agricole internationale et de maximiser la contribution de l’UE pour l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement », a-t-il fait savoir. A entendre Sander Van Opsral, le projet se base, entre autres, sur le partage des connaissances, les actions orientées vers la programmation conjointe et le renforcement des capacités. En dehors de ces deux communications, d’autres partenaires ont échangé avec les participants tout en donnant un encrage institutionnel aux différents organes. A l’issue de l’atelier, les participants ont dit leur satisfaction des travaux. « Ces trois jours nous ont permis d’avoir beaucoup d’informations sur les initiatives d’eau en Afrique surtout dans les différents pays », a confié Marc Bernard, venu de l’Allemagne.
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