La première session des épreuves écrites des examens de fin d’études des écoles publique et privée de formation de base des personnels paramédicaux et sages-femmes d’Etat 2015 a débuté le mercredi 10 juin 2015, à l’Ecole nationale de santé publique. Le lancement officiel de ces examens, dont la fin est prévue pour le 12 juin prochain, a été donné par la secrétaire générale du ministère de la Santé, Dr Djénèba Sanon.
C’est parti pour les épreuves des examens de fin d’études des écoles publiques et privées de formation de base des personnels paramédicaux et sages-femmes d’Etat 2015. Du 10 au 12 juin, les candidats, qui sont au nombre de 3 488 auront à composer dans les filières suivantes : garçons et filles de salle, agents itinérants de santé et hygiène communautaire, accoucheuses auxiliaires, accoucheuses brevetées, technologistes biomédicaux, techniciens d’Etat du genre sanitaire et manipulateurs d’Etat en électro radiologie médicale, préparateurs d’Etat en pharmacie, infirmiers et infirmières brevetés, sages-femmes et maïeuticiens d’Etat, infirmiers et infirmières diplômés d’Etat, technologistes biomédicaux, adjoints des cadres hospitaliers et gestionnaires des hôpitaux. Le directeur régional de la santé du Centre, Landaogo Lionel Wilfried Ouédraogo, a dressé la liste des 9 chefs-lieux de régions dans lesquels les examens se dérouleront. Il s’agit notamment de Fada N’Gourma, de Banfora, de Bobo Dioulasso, de Dédougou, de Kaya, de Ouahigouya, de Koudougou, de Ouagadougou et de Tenkodogo. En ce qui concerne les résultats provisoires, il a précisé qu’ils seront connus probablement dans deux semaines pour permettre aux examinateurs de boucler la phase écrite et de centraliser les cantines des épreuves au niveau de Ouagadougou. De son avis, les résultats définitifs pourront être prêts en début juillet. La directrice de l’ENSP, Dr Martine Bonou, s’est réjouie du fait que les élèves des Ecoles publiques et privées composent le même examen. Ce qui devrait, selon lui, permettre de mettre l’accent sur la qualité de la formation. « On veut être sûr que ceux qui sortiront, à la fin de cette formation, aient les mêmes compétences pour aller sur le terrain afin de prendre en charge nos populations », a-t-elle laissé entendre. Selon la directrice générale de l’ENSP, ce sont les mêmes programmes d’enseignements qui se retrouvent dans toutes les filières au niveau des écoles publiques et privées. Elle a, par ailleurs, précisé que les filières telles qu’accoucheuses auxiliaires et infirmiers brevetés seront suspendus car la perspective est de tendre vers le système LMD. La secrétaire générale du ministère de la Santé, Dr Djénèba Sanon, a indiqué que depuis 2014, le ministère de la Santé s’est lancé dans le système de l’examen unique national. « Après les phases pratiques dans les formations sanitaires, on a décidé avec les différents responsables des différentes écoles de passer pour encourager les candidats et aussi pour marquer notre soutien à cet examen unique national, mais surtout pour rappeler ce que nous attendons en termes de qualité », a-t-elle dit. En termes d’innovation, elle a noté que cette année, il y a de l’amélioration par rapport à l’année passée. Par contre, au niveau de l’organisation, elle a fait savoir qu’il n’y a pas eu d’innovations majeures. Elle a, en outre, précisé que son ministère a travaillé de sorte que dans la conduite des activités, les choses puissent s’améliorer en rendant les ressources disponibles et en gardant un contact permanent avec les différents acteurs afin de solutionner les problèmes qui pourraient subvenir1