Le ministère de l’Environnement et des Ressources halieutiques a échangé, le mardi 9 juin 2015 à Ouagadougou, avec les autres départements ministériels, sur les enjeux liés à la 21ème conférence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques. Il s’est agi de recueillir leurs contributions pour une bonne participation du Burkina Faso à ladite conférence, prévue se tenir du 30 novembre au 11 décembre 2015 à Paris.
Le Burkina Faso ne compte pas jouer un rôle de figurant à la 21ème Conférence des parties (COP21) de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), prévue se tenir du 30 novembre au 11 décembre 2015 à Paris en France.
Pour cela, le Ministère de l’Environnement et des Ressources halieutiques (MERH) qui a en charge le dossier, a fait appel, le mardi 9 juin 2015 à Ouagadougou, aux autres départements afin de recueillir leurs contributions pour une bonne participation du «pays des Hommes intègres» à la COP21. Ainsi, une présentation de la feuille de route et des enjeux liés à la conférence de paris sur les changements climatiques a permis aux acteurs gouvernementaux de définir les actions à mener, dont la plus importante est l’intégration de la lutte contre le changement climatique. dans les politiques sectorielles.
Selon le Secrétaire général (SG) du MERH, Youssouf Ouattara, les négociations sur le changement climatique n’incombent pas uniquement à son département, puisque les conséquences sont multiples et touchent à tous les secteurs de développement. « Le réchauffement de la planète dû à la forte concentration de gaz à effet de serre dans l’atmosphère représente un des plus importants défis pour le développement durable, la santé et le bien-être de l’humanité ainsi que pour l’économie mondiale. Il provoque d’importants dégâts et perturbations dans notre pays, qui connaît dès à présent, des conditions climatiques extrêmes telles que les vagues de chaleur, d’inondations, de sécheresse etc. », a-t-il révélé. C’est donc pour cela, a-t-il poursuivi, que cette rencontre revêt une importance capitale, puisqu’elle va permettre de conjuguer les efforts à tous les niveaux de gouvernance pour une lutte efficace contre le changement climatique aux niveaux national et mondial. La France, qui appuie le Burkina Faso dans l’élaboration de sa feuille de route, salue l’initiative de la rencontre. A en croire le Conseiller de coopération et d’action culturelle à l’ambassade de France, Frank Humbert, cette activité va permettre au Burkina Faso de s’engager à la COP21 à Paris. La COP21 de Paris, à laquelle plus de 195 pays vont participer, doit aboutir à un nouveau traité en remplacement du protocole de Kyoto. Son entrée en vigueur est prévue pour 2020. L’objectif fondamental de ce rendez-vous mondial est de définir les mesures à prendre pour contenir le réchauffement climatique global de la planète en dessous de 2 degrés d’ici à 2100.
Somborigna Djélika DRABO