Dans la région des Hauts-Bassins, ce sont plus de 38 milles élèves en classe de cours moyens deuxième année (CM2) qui ont entamé leur examen et concours d’entrée en 6e, mardi 9 juin 2015. A Bobo-Dioulasso, le gouverneur Alfred Gouba s’est rendu au centre de Sakabi A où il a encouragé les candidats.
Mardi 9 juin 2015, pluie matinale à Bobo-Dioulasso, mais jour d’examen pour les élèves en classe de CM2. Au centre d’examen Sakabi A, les candidats sont dans leurs salles. Vers 7 heures, le gouverneur de la région des Hauts-Bassins, Alfred Gouba vient encourager les candidats de ce centre. Assis à deux par table, les candidats ont les yeux fixés sur les autorités, écoutent les conseils et applaudissent par moments. M. Gouba fait comprendre que l’examen est comme une composition. Galvanisés, les candidats promettent de faire du cent pour cent. Mariam Konaté et Lacina Konaté, tous âgés de 14 ans, déclarent qu’ils sont prêts. Sans peur, ils se disent sereins et confiants de remporter leur CEP. A 7h 20, M. Gouba ouvre l’enveloppe de la première épreuve. Il s’agit de la rédaction dont le sujet est: «Ecris une lettre à un de tes parents pour lui annoncer les nouvelles de la famille».
Les filles représentent 60% des candidats
Le nombre des candidats au CEP dans la région a connu une baisse. Une tendance nationale selon le directeur général de l’éducation de base, Seydou Dramé. Cela s’explique selon lui, par l’augmentation des admis au CEP l’an dernier, et par moins de redoublants en classe de CM2. Dans les Hauts-Bassins, on compte 38424 candidats en 2015 contre 41441 en 2014. Mais le nombre de filles durant les deux années est resté supérieur à celui des garçons. En 2014, elles étaient 21219 candidates et en 2015, 19677. Selon le directeur régional de l’éducation des Hauts-Bassins, Rasmané Ouédraogo, l’augmentation du nombre de filles aux CEP est une conséquence de la politique nationale de l’éducation qui a créé un engouement autour de l’éducation de la jeune fille. Dans l’organisation de cet examen, le directeur régional Rasmané Ouédraogo a fait comprendre qu’en amont, des difficultés ont été rencontrées. Il s’agit d’oubli d’épreuves, et de salles qui n’avaient pas été prises en compte. Mais «grâce à la vigilance des uns et des autres, nous avons rattrapé cela. Tout est au point et tout se passe très bien», a-t-il dit.
Rabalyan Paul OUEDRAOGO