La Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (Cadhp) a récemment ordonné aux autorités de la transition burkinabé de rouvrir le dossier du journaliste Norbert Zongo et de dédommager au plus vite sa famille.
L’arrêt rendu le 5 juin 2015 par la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples, a tout l’air d’une sommation interpellative. Il ordonne en effet au gouvernement de la transition de rejuger l’affaire Norbert Zongo, du nom du journaliste qui enquêtait sur la mort en détention du chauffeur de François Compaoré, le frère du président déchu.
En 1998, alors qu’il menait des investigations sur ce qui ressemblait à un meurtre, le journaliste a été liquidé avec ses compagnons. Cette affaire n’a pas connu la suite judiciaire espérée. Les espoirs des familles des défunts seront douchés par la décision de non-lieu prononcée en 2006. Depuis lors, on avait pensé l’affaire close. Mais c’est sans compter avec la chute du président Blaise Compaoré dont le régime constituait un véritable obstacle à la manifestation de la vérité dans le dossier Zongo.
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