Le président de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), Tanaka Hakihiko, a effectué une visite sur les sites des projets réalisés par son institution. Cette sortie a pour but de constater l’effectivité des travaux entrepris. Cela s’est déroulé consécutivement à Ouagadougou et à Ziniaré le 11 mars 2013.
Le président de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) Tanaka Hakihiko, est venu spécialement du Japon pour toucher du doigt les réalités du terrain. En effet, il a effectué des visites sur trois sites entrant dans le programme de la JICA. La première visite a eu lieu à Ouagadougou et a porté sur l’école Gounghin- nord « D » qui relève du Projet d’appui aux comités de gestion d’écoles (PACOGES). M. Tanaka Hakihiko était accompagné dans cette visite par le ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mme Coumba Boly /Barry. Le président de la JICA a, au cours de sa visite, déclaré que tous les acteurs doivent s’impliquer dans l’éducation des enfants, y compris les parents car cette éducation n’est pas seulement réservée aux enseignants. Il a aussi ajouté qu’il s’agissait d’une expérience très plaisante pour lui et que la JICA va redoubler d’efforts dans cette collaboration. Quant à Mme le ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, elle a témoigné sa reconnaissance à la JICA pour son soutien financier, pour sa facilitation de l’accès à l’éducation et aussi pour la qualité de l’enseignement qu’elle apporte aux écoles. Elle a aussi ajouté que le Burkina Faso est en train de relire le curriculum vitae dans le recrutement des enseignants du primaire. A la fin de la visite, le ministre a remis des cadeaux symboliques au président de la JICA. A l’issue de cette première visite, Tanaka Hakihiko a effectué le déplacement sur Ziniaré où se trouvent les deux autres sites. Mais avant d’arriver sur les lieux, le président de la JICA a fait une escale chez le chef du village de Kolongdiesse pour une visite de courtoisie. C’est après cela qu’il a procédé à la seconde visite qui a concerné le site du projet AMELIE-EAUR. Ce projet couvre la période de mars 2010 à février 2015 et consiste à développer des technologies d’assainissement et de désinfection des eaux de boisson adaptées à la région sahélienne, sur la base des concepts « ne pas mélanger » et « ne pas collecter ». Selon la coordonnatrice du projet AMELIE-EAUR, Gisèle Tapsoba, 300 forages ont été construits grâce à ce projet. La dernière visite a concerné le projet de renforcement de la gestion des infrastructures hydrauliques d’approvisionnement en eau potable et de promotion de l’hygiène et de l’assainissement dans le plateau central (PROGEA/PCL). A en croire Dr Mariam Sou, chargée du programme, il s’agit d’un projet de recherche sur l’assainissement en partenariat avec l’université d’Hokkaido du Japon et l’Institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement(2IE). « Nous allons continuer les activités qui ont déjà été menées et après nous allons finaliser le projet et en évaluer le résultat. Ensuite, il appartiendra au gouvernement et à la population de décider de quoi faire », a déclaré le président de la JICA, à la fin de sa visite.
