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© Autre presse par DR
Le Centre international de recherche en foresterie (CIFOR) va lancer des actions pilotes de restauration des ressources forestières et arborées dans l’Ouest du Burkina |
Le Centre pour la recherche forestière internationale (CIFOR) et l’université Aube nouvelle à travers son club environnement et développement durable ont organisé une journée scientifique sur la thématique : « Sept milliards de rêves. Une seule planète. Consommons avec modération », le vendredi 5 juin 2015 à Ouagadougou. C’était à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement 2015.
Placée sous la thématique : «7milliards de rêves. Une seule planète. Consommons avec modération», la Journée mondiale de l’environnement a été célébrée en fusion avec celle de la Journée scientifique, le vendredi 5 juin 2015 à Ouagadougou. L’initiative est du Centre pour la recherche forestière internationale (CIFOR) et l’Université Aube nouvelle à travers son club environnement et développement durable. Cette journée vise à sensibiliser les étudiants de diverses universités, les cadres d’institutions en charge de l’environnement et des forêts au Burkina Faso sur le contexte de vulnérabilité des ressources naturelles et sur l’importance des ressources forestières et environnementales. « Cette thématique est une invite à dépenser, collectivement et individuellement, nos modes de production et de consommation afin de réduire leurs impacts sur les ressources naturelles de la planète », a signifié le coordonnateur régional du CIFOR, Maturin Zida. Le Président-directeur, fondateur de l’Université Aube nouvelle, Isidore Gnatan Kini, a signalé l’importance de cette cérémonie marquant le lancement de la Journée scientifique qui se veut complémentaire à la formation des étudiants en master, environnement et développement durable, accrédité par le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES). Il a soutenu que le présent séminaire facilitera une meilleure connaissance de la filière engendrant des opportunités de stages et des collaborations scientifiques. La régression des formations forestières au Burkina Faso due en grande partie à leur conversion en terres agricoles, la coupe abusive du bois, source d’énergie, le système de production agricole et l’élevage extensifs entrainent la déforestation, a mentionné le coordonnateur régional du CIFOR . Or il est établi que la déforestation et le changement d’utilisation des terres sont responsables de 12 à18% des émissions totales mondiales annuelles de carbone, contribuant ainsi au changement climatique dont les impacts font peser des menaces supplémentaires sur ces ressources et sur les populations qui en dépendent. Pour cela, la nécessité d’engager des efforts à tous les niveaux et de la part de tous les acteurs s’impose pour améliorer la gestion des ressources naturelles limitées et fragiles, a-t-il ajouté. 5,2 hectares de forêt disparaissent chaque année dans le monde. C’est pourquoi, les organisateurs de la journée entendent contribuer à relever le défi. Cette ‘’cause verte’’ se veut l’occasion d’une réflexion sur la problématique d’intérêt national. « Il est clair que ses préoccupations nous interpelle tous, et le gouvernement burkinabè est engagé à mettre en place des stratégies permettant de concilier la lutte contre la pauvreté et le développement économique avec la promotion de développement durable», a laissé entendre le chargé de mission, représentant du ministre de l’Environnement et des Ressources halieutiques, Issa Abdoul Jabar Maïga.
Guibré Mélanie
(Stagiaire)
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