A l’occasion de la commémoration de la Journée internationale de la femme, la cellule genre de la Commission de l’informatique et des libertés (CIL) a organisé un panel le 16 mars 2013 à Ouagadougou sur le thème : « Droits de la femme ». Initié au profit des cellules genres des institutions, ce panel, dont les communicateurs ont concilié droit et entrepreneuriat, vise à apporter davantage de lumière sur les droits fondamentaux de la femme. Abel Seglaro Somé, secrétaire exécutif de la SCADD et parrain dudit panel, a procédé à l’ouverture des travaux.
Outiller les femmes sur leurs droits afin qu’elles puissent se défendre et participer activement au développement économique et social du pays. C’est là que tient toute l’importance de ce panel, a affirmé la présidente de la cellule genre du CIL, Marie Cécile Sirima. En effet, elle a expliqué que bon nombre de femmes ignorent encore leurs droits et sont victimes de plusieurs formes de violence, d’injustice et de discrimination. Il ressort des rapports des Nations unies que sept femmes sur dix succombent par jour dans le monde à la suite de violence, de coups et blessures. Il est donc nécessaire d’échanger sur ces problèmes. C’est alors que le panel sera axé par quatre communications « Comment devenir une femme entrepreneur ? », « Comment être autonome su le plan financier », « Comment créer des emplois et procurer de la richesse ? » et « Quels sont les droits fondamentaux de la femme dans ces domaines ? ».
Favoriser l’émergence des femmes
A l’issue de cette rencontre, les connaissances des participants en droits de la femme devraient être renforcées, l’autonomisation des femmes promue et la sensibilisation sur le genre acquise. Le parrain Abel Seglaro Somé a, à son tour, salué l’initiative en ce sens que les thèmes de l’entrepreneuriat féminin et de l’autonomisation économique des femmes et celui des droits de la femme sont fortement en phase avec les objectifs de la SCADD. A l’en croire, l’implication de la femme dans le domaine économique et social est capitale. En effet, « comment améliorer substantiellement la production nationale, autrement dit l’augmentation de la richesse et par la suite, engendrer une réduction véritable de la pauvreté si toute la population active n’est pas prise en compte ? », a-t-il renchéri. Selon lui, il faut favoriser l’émergence des femmes dans le système productif et social burkinabè en annihilant les énormes inégalités existantes entre les hommes et les femmes du Burkina Faso. C’est ainsi qu’il a invité les panelistes à apporter leur pierre à la réussite du panel afin de surmonter les obstacles et les adversités à la promotion de la femme et du genre.