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Le président du CNT à Ouahigouya : « Les élections auront bel et bien lieu le 11 octobre 2015 »
Publié le mardi 9 juin 2015  |  Le Quotidien
Chériff
© Autre presse par DR
Chériff Sy, le président du Conseil national de la transition au Burkina Faso.




Pour sa part, le président du CNT, Shériff Sy, a rassuré les populations qu’aucune intention de prolongation de la transition n’existe dans le calendrier du CNT : « A moins qu’il y’ait un tremblement de terre, les élections auront lieu le 11 octobre 2015 ». Au vu des différentes interventions et réactions du public, il a rassuré Le président du Conseil national de la Transition (CNT), Sheriff Sy, a animé, le samedi 6 juin 2015, un débat public, à Ouahigouya, chef-lieu de la région du Nord. L’objectif était d’échanger avec la population sur la nécessité d’une nouvelle Constitution pour le peuple burkinabè.
Le passage à une Ve République au Burkina est la question qui préoccupe actuellement plus d’un Burkinabè. C’est dans l’optique d’éclairer les populations sur la question que le CNT a rencontré les populations de la région du Nord, le samedi 6 juin 2015, à Ouahigouya. Pour le CNT, il est impérieux, voire urgent que le peuple se dote d’une nouvelle Constitution. A en croire Abdoul Karim Sango, la crise qui a secoué le Burkina Faso est la résultante des failles et la personnification de la Constitution par des modifications répétées et intentionnelles. « Comme un habit à la taille de son propriétaire », a-t-il caricaturé, tout en soulignant que l’actuelle Constitution ne répond pas aux aspirations du peuple. « Le Burkinabè n’a pas sa place à une certaine époque dans la Constitution de la quatrième République ». Par ailleurs, il a énuméré quelques failles du régime déchu, notamment les questions d’éducation, de santé, de chômage et de justice. Dans la même lancée, Samuel Ibrahim Kitanga a laissé entendre que laisser la Constitution en l’état sous-entendrait faire « un président Blaise Compaoré bis », au soir de l’élection présidentielle du 11 octobre 2015. « Il y a des nécessités historiques, politiques, sociales (le respect de la mémoire de martyrs). Après le soulèvement populaire du 3 janvier 1966, nous que la nécessité de la révision de la Constitution est à l’ordre du jour au CNT, même si certaines langues semblent pessimistes.

Drissa Wendbark
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