C’est un secret de polichinelle, la grippe aviaire sévit au Burkina Faso. C’est conscientes de cela que les autorités du pays avaient mis en branle une machine de lutte conséquente. Seulement, pour des raisons inconnues, les mesures applicables pour faire face de façon efficace à l’épidémie, ne sont pas suivies jusqu’au bout.
C’est ainsi que le premier foyer déclarée de ce mal dans la zone de Koubri, non loin de Ouagadougou, demeure une menace permanente pour la santé des populations. Tout simplement parce que l’abattage systématique et la mise sous quarantaine préconisés dans une ferme atteinte par le virus n’a pas été respecté.
Pourquoi cette défaillance des services du ministère burkinabè en charge des ressources animales? N’est ce pas de ce foyer qui sert de terreau à la propagation du fléau dans la localité de Koubri et de ses environs? La question taraude les populations riveraines qui pensent à raison que le risque de propagation du virus à partir de cette ferme épargnée est constamment présent. Et c’est l’élevage et de façon générale la santé des Burkinabè, qui s’en trouvent menacés.
Contrairement à un pays voisin, la Côte d’Ivoire, pour ne pas le citer, où la campagne contre la grippe aviaire est sans merci, au Burkina, on semble encourager l’installation de l’épidémie sur la durée par des négligences flagrantes.