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© Autre presse par Alexandre Le Grand Rouamba
Le Premier ministre Yacouba Isaac Zida a rendu une visite de courtoisie aux membres de la Commission de la réconciliation nationale et des réformes (CRNR) le 8 juin 2015 à Ouagadougou |
Le Premier ministre Yacouba Isaac Zida a effectué une visite de courtoisie à la Commission de réconciliation nationale et des réformes, le lundi 8 juin 2015, à Ouagadougou. Alors que les membres de la structure étaient en plénière, le chef du gouvernement a voulu les encourager et les exhorter à être dans les délais impartis.
Le chef du gouvernement de la Transition, Yacouba Isaac Zida, veut réussir une réconciliation nationale et un renouveau démocratique au Burkina Faso. En rencontrant la Commission de réconciliation nationale et des réformes le lundi 8 juin 2015, il a invité l’ensemble de la population à accompagner la structure. Pour le patron de la primature, c’est juste une visite de courtoisie et un appel à redoubler d’effort pour être dans les délais. Installée il y a trois mois, après l’adoption de la loi organique de la commission, le gouvernement a affirmé qu’elle abat un travail formidable qui mérite d’être salué. Donc il était bien indiqué, précise le Premier ministre, que l’exécutif vienne saluer les efforts des membres de la commission et leur témoigner que la Transition attend de tout cœur le rapport des réformes qui sera déposé en août prochain. "Après échanges nous nous sommes rendus compte que la motivation et l’engagement de ceux qui composent la commission sont toujours de mise, au grand bonheur des populations" a fait remarquer M. Zida. Certes le gouvernement dit reconnaître qu’il y a quelques difficultés d’ordre matériel et organisationnel, mais entend travailler de concert avec le président de la commission pour aplanir les problèmes rencontrés afin de fournir un document reluisant qui reflète les attentes du peuple burkinabè.
Léguer une plateforme de réconciliation
Ce document selon le gouvernement doit constituer un outil nécessaire pour une réconciliation véritable pouvant conduire à un avenir meilleur. Sur ce fait, le gouvernement a pris l’engagement d’offrir un cadre de travail approprié à la commission. Car ces difficultés, affirme le chef du gouvernement, sont surmontables. Le président de la commission de réconciliation nationale et des réformes, monseigneur Yemboado Paul Ouédraogo, s’est réjoui de la visite du gouvernement. Il a indiqué que la commission était en plénière dans cette matinée et que cela a permis au Premier ministre de rencontrer l’ensemble des membres. Pour lui c’est un signe de renouvellement de confiance et d’encouragement de la part des autorités de la Transition. Une visite que les acteurs vont mettre à profit pour faire des plaidoyers. "Nous avons profité pour lui présenter notre méthode de travail qui est une méthode consultative. Aussi nous lui avons exposé les difficultés que nous rencontrons dans cette activité", a indiqué Mgr Yemboado Paul Ouédraogo. Ces difficultés, selon le président de la commission, se résument à la non-disponibilité de certaines personnes que la commission souhaiterait entendre, et au manque de moyens adéquats pour l’accomplissement de certaines tâches. Il a tout de même déclaré qu’avec le soutien des gouverneurs qui ont désigné des points focaux dans les différentes régions, la commission a pu recueillir des données dans toutes les contrées du pays. Et bientôt les sous-commissions qui ont récolté les données vont élaborer des recommandations qui seront transmises à la commission-mère. Il y a cinq sous-commissions à savoir les sous commissions justice, vérité et réconciliation, réformes électorales, réformes constitutionnelles, FINANCES publiques et respect des biens publics et médias. Dans les jours à venir, chaque sous-commission sera invitée à dresser son rapport.
Wanlé Gérard
COULIBALY
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