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Burkina : démission obligatoire pour tout militaire voulant faire de la politique (loi)
Publié le lundi 8 juin 2015  |  Agence de Presse Africaine
Concertations
© aOuaga.com par G.S
Concertations nationales : le lieutenant-colonel Yacouba Zida rencontre les chefs militaires et paramilitaires
Lundi 3 novembre 2014. Ouagadougou. Conseil économique et social (CES). Dans le cadre de ses concertations entreprises le 2 novembre, le chef de l`Etat de la transition, lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida, a rencontré les chefs des corps militaires et paramilitaires




Tout militaires désireux de se lancer en politique au Burkina Faso devra démissionner de l’armée nationale, a-t-on appris auprès du Conseil national de la transition (CNT), tenant lieu de parlement burkinabè.

Selon cette source, les députés du CNT ont adopté, vendredi dernier, à Ouagadougou, une loi portant statut du personnel des forces armées nationales. Cette loi détermine, entre autres, les conditions d'avancement et les droits politiques des militaires.

Concernant les droits politiques des militaires, la loi dispose que ‘'désormais tout militaire désireux d'entrer en politique doit démissionner des rangs de l'armée''.

L'article 12 de la loi modificative souligne qu'il est ‘'interdit aux militaires d'adhérer à des groupements ou associations à caractère politique''.

Et de poursuivre que ‘'les militaires désirant s'engager en politique sont tenus de demander ‘'leur radiation des cadres des forces armées nationales s'ils sont militaires de carrière, la résiliation de leur contrat d'engagement s'ils servent en vertu d'un contrat''.

Cette loi est adoptée alors que des militaires sont déclarés candidats à la prochaine présidentielle du 11 octobre.

Il s'agit du général Djibrill Bassolé, porté par le parti la Nouvelle Alliance du Faso (NAFA), du colonel Yacouba Ouédraogo, candidat de l'Union pour un Burkina nouveau (UBN) et du colonel Jean-Baptiste Natama qui a été investi samedi dernier par le collectif Natama 2015.

Des supporteurs de ces candidats déclarent que leurs ‘'leaders'' ne sont pas concernés car, pour eux, la loi ne saurait être rétroactive.
ALK/cat/APA
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