e Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, a rencontré les Partenaires techniques et financiers (PTF) du Burkina Faso, le jeudi 14 mars 2013 à la primature. Ce face-à-face avec les partenaires a porté sur les mesures prises par le gouvernement pour lutter contre la corruption, le bilan des élections couplées du 2 décembre 2012 et la situation sécuritaire au Sahel.
Des Partenaires techniques et financiers (PTF) du Burkina, des chefs de missions diplomatiques et des membres du gouvernement étaient hier, 14 mars 2013, autour d’une même table avec le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao pour réfléchir à la coopération entre le Burkina Faso et ses partenaires. Les échanges se sont focalisés sur la situation sécuritaire au Burkina et au Sahel, les dispositions prises par le gouvernement pour lutter contre la corruption et le bilan des échéances électorales de décembre 2012. Pour le chef du gouvernement, cette première rencontre avec les PTF en cette année 2013 consiste à approfondir les réflexions sur un certains nombre de projets et de programmes entrant dans le cadre de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD). Il a par ailleurs salué la disponibilité des PTF à accompagner le Burkina Faso dans ses programmes de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption. En effet, au cours des dix dernières années, l’aide publique au développement accordée par les partenaires pour le financement de projets de développement, est passée de 344 milliards de francs CFA en 2002 à 611 milliards en 2011. L’accroissement de cette aide, selon le chef du gouvernement, est liée aux réformes engagées par l’Etat burkinabè pour améliorer la gouvernance économique. Pour le représentant des PTF, Pascal Karorero, la rencontre a permis d’examiner des points spécifiques en vue de renforcer la transparence dans l’utilisation des ressources. Si les PTF n’ont pas fait de recommandation particulière en ce qui concerne la lutte contre la corruption, ils ont néanmoins souhaité que les dispositions institutionnelles déjà existantes soient renforcées par une loi anticorruption. Cette rencontre a été également l’occasion pour les PTF de tirer des leçons de l’organisation des élections de 2012 et de voir comment capitaliser les meilleures pratiques électorales pour mieux préparer les échéances à venir, a précisé M. Karorero. Les partenaires se sont dit satisfaits des mesures prises par le gouvernement pour sécuriser toutes les communautés vivant au Faso et en particulier, les missions diplomatiques qui y sont représentées. Toutefois, ils ont formulé au cours des échanges, le vœu d’une coopération plus prospère entre le Burkina Faso et les PTF toujours prêts à accompagner l’Etat burkinabè dans sa politique nationale de développement et sa quête pour un mieux-être des populations.