L’ambassade des Etats-Unis a organisé un cocktail le mardi 12 mars dernier. En présence de ses partenaires burkinabè, la représentation diplomatique américaine a décliné les lignes directrices de la coopération bilatérale entre le pays de l’Oncle Sam et le pays des Hommes intègres. C’était dans l’enceinte même de l’ambassade à Ouaga 2000.
Dans son appui au développement dans le cadre surtout de la coopération bilatérale, les Etats-Unis votent un budget de plus de 242 millions de dollars ; soit près de 121 milliards de F CFA pour le Burkina. A en croire l’ambassadeur, Thomas Dougherty, ce budget alloué au Burkina dans le cadre du Millenium challenge Corporation vise « à réduire la pauvreté et stimuler la Croissance économique par le biais de l’amélioration de la gestion des terres, la productivité rurale et l’accès aux marchés ». Toujours selon le diplomate, en plus de l’aide en provenance directe du gouvernement américain, il faut compter avec les partenaires privés américains dont la contribution au développement du Burkina reste énorme. Il en veut pour preuves des actions philanthropiques menées par certains privés comme le Corps de la paix, la Fondation Bill et Melinda Gates, la Fondation Hewlett, la Fondation PATH et la Fondation Clinton, etc. Thomas Dougherty n’a surtout pas manqué de souligner le contexte économique difficile dans lequel cette somme est allouée au développement du Burkina. En effet, rappelle-t-il, « nous sommes tous confrontés à de graves crises budgétaires ». Dougherty fait sans doute allusion à la réduction des dépenses publiques qui fait des gorges chaudes actuellement aux Etats-Unis. Mais malgré ces contraintes budgétaires, le pays de l’Oncle Sam tient au partenariat qui existe entre lui et le Burkina qui, selon l’ambassadeur, a « fait ses preuves en s’engageant pleinement à instituer des réformes économiques et politiques, à investir dans ses populations et à veiller à ce que les projets de développement soient durables et efficients ». Dougherty a saisi l’occasion du cocktail pour présenter le nouveau premier conseiller de l’ambassade, Steven Koutsi, dont il dit prêt à mettre ses expériences au service du développement du Burkina au cours des trois prochaines années.