Forces armées nationales : De nouvelles réformes consacrées par la loi

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Publié le lundi 8 juin 2015 | L`Observateur Paalga

© aOuaga.com par Séni Dabo
Transition : le lieutenant-colonel Zida reconnaissant après sa nomination
Mercredi 19 novembre 2014. Ouagadougou. Conseil économique et social (CES). Le Premier ministre de la transition, lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida, a fait sa toute première déclaration à la presse après sa nomination pour remercier le président de la transition et les forces vives de la nation

Les députés du Conseil national de la Transition (CNT) ont voté vendredi 4 juin dernier deux lois portant l’une sur le statut général des personnels des forces armées nationales et l’autre sur les conditions d’avancement des personnels d’active des forces armées nationales.

Désormais au Burkina, un lieutenant-colonel ayant rendu d’éminents services à la nation ou s’étant illustré par des faits d’éclat en temps de conflit armé ou au cours d’une mission spéciale peut être élevé au grade de général par le président du Faso. De même, les militaires désirant exercer des mandats électifs politiques ne sont plus mis en disponibilité ; ils sont tenus de rendre leur démission des Forces armées nationales.

Ce sont là, entre autres, les innovations majeures de la nouvelle loi sur le statut général des personnels des Forces armées burkinabè. Les autres points, qui ont fait l’objet de réforme dans le texte qui a été adopté par le CNT, portent précisément sur le mariage et les cas de grossesse, le recrutement, la radiation ou la suspension du tableau d’avancement, et la limite d’âge. On note par exemple que le soldat ira à la retraite à 50 ans au lieu de 46 ans comme auparavant.

En ce qui concerne la loi sur les conditions d’avancement, les innovations ont porté essentiellement sur les nominations.

A titre illustratif, le grade de colonel-major ne peut s’obtenir qu’après sept ans de grade de colonel au lieu de cinq comme cela était le cas dans la loi n°041-2009/AN du 3 novembre 2009 sur les conditions d’avancement.

Adama Ouédraogo