En attendant les présidentielles du 11 octobre 2015, le Burkina Faso se rassure. L’agence S&P confirme la note B-/B du pays.
Les investisseurs internationaux suivent de près l’évolution socio-politique du Burkina Faso qui s’est séparé de son président, Blaise Compaoré (au pouvoir depuis 1987), en octobre 2014 et évolue sous l’ère d’une transition (sans heurts ou presque) où cohabitent civils et militaires.
Toutefois en dépit de cette stabilisation, l’agence a revu la croissance économique du Burkina Faso (4% en 2015) à la baisse en raison du ralentissement des investissements et de la consommation.
La perspective stable attachée à la note reflète, selon S&P, l’éventualité de la bonne tenue des prochaines élections et du maintien de la dette publique dans les proportions prévues, soit 29%. A noter que 75% de la dette de ce pays ouest-africain est concessionnelle.