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Burkina Faso : la société civile exige 1% du chiffre d’affaires desentreprises minières au profit des populations
Publié le vendredi 5 juin 2015  |  Xinhua
Journée
© aOuaga.com par A.O
Journée nationale du paysan : Banfora accueille la 16e édition
Du 25 au 27 avril 2013. Banfora. La JNP, cadre de rencontre entre le chef de l’Etat et le monde paysan, se tient cette année sous le thème ‟Sécurité alimentaire et résilience des populations : enjeux et défis”.




Une coalition d'organisations de la société civile du Burkina Faso a appelé jeudi les parlementaires à voter un code minier qui consacre 1% du chiffre d' affaires des entreprises minières au développement local.
La société civile compte sur le sens de responsabilité et de patriotisme des députés du Conseil national de la transition (CNT, Parlement intérimaire), a indiqué le coordonnateur de la campagne de plaidoyer intitulée "Campagne 1% de l'argent de l'or pour le développement du Burkina Faso", Jonas Hien, au cours d'une conférence de presse.
Le Burkina Faso, quatrième pays producteur d'or d'Afrique derrière l'Afrique du Sud, le Ghana et le Mali, connaît ces dernières années un boom minier à la faveur d'un code minier adopté en 2003, jugé favorable aux investisseurs.
Selon les membres de la coalition, l'exploitation industrielle de l'or a rapporté au Trésor public du Burkina Faso plus de 168 milliards de F CFA (environ 280 millions USD) en 2014 au titre des taxes et autres redevances.
"En votant la loi (code minier, ndlr) dans le sens des aspirations du peuple, il s'agit de rendre justice à nos populations qui croupissent dans la misère, en dépit des richesses de nos sous-sols", a estimé M. Hien.
Selon les initiateurs de la campagne, une fois le nouveau code voté, le fonds devrait servir à accompagner les plans communaux et régionaux de développement.
"70% de ce fonds bénéficiera aux communes impactées par l' exploitation minière, 20% aux régions habitants les sites miniers et 10% aux autres communes qui n'abritent pas de sites miniers", a expliqué M. Hien, ajoutant que les taxes que l'Etat reçoit des entreprises minières sont inégalement réparties.
Depuis 2010, la société civile burkinabè est montée au créneau pour exiger la relecture du nouveau code minier, du fait qu'en 2009, l'or a supplanté le coton à la première place des produits d' exportation du Burkina Faso. F
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