Special Olympics Burkina (SOB) a organisé, dans la journée du samedi 30 mai 2015 à Saaba, une séance de consultations médicales gratuites au profit des athlètes déficients intellectuels.
Special Olympics Burkina (SOB) poursuit ses séances de consultations gratuites au profit des athlètes déficients intellectuels. Après Bobo Dioulasso, c’est Saaba qui a accueilli le samedi 30 mai 2015, l’équipe de SOB. Ce sont 200 athlètes qui ont bénéficié de l’offre de la structure dans plusieurs disciplines dont la consultation bucco-dentaire (Special Smiles), consultation générale (Health Promotion). «L’objectif principal de Special Olympics est de faire la promotion de la personne ayant un handicap intellectuel par la pratique du sport. Nous savons que la pratique du sport ne peut pas se faire sans qu’un minimum de conditions de vie ne soit réuni», a expliqué Annick Pikbougoum, directrice exécutive nationale de Special Olympics-Burkina. Pour le Dr Ernest Toé, chirurgien-dentiste, les athlètes de Special Olympics sont spéciaux parce qu’ils sont des déficients intellectuels. «Compte tenu de cela, ils ont une particularité au niveau de leur santé. Ce qui rend leur prise en charge difficile. Sur le plan dentaire, nous leur apprenons à se brosser les dents après avoir fait l’état général de leurs dents. Ce sont des enfants qui sont souvent exposés à des traumatismes. Ce qui les amène à perdre leurs dents, à avoir des blessures sur les lèvres ou la langue», a-t-il indiqué. Selon le spécialiste, la pathologie récurrente est la gingivite due à un manque d’entretien de la gencive qui entraîne à la longue une perte des dents. Pour joindre l’utile à l’agréable, SOB a initié une rencontre avec les parents des athlètes. «Nous avons invité les parents à adhérer aux associations qui se trouvent dans leurs localités. Nous leur avons également dit de savoir que leur fardeau est également supporté par toute la population. Nous voulons les encourager afin qu’ensemble on puisse porter ce fardeau et que le handicap de nos enfants ne soit plus un problème pour nous les parents», a ajouté Véronique Guira, présidente de l’association des parents des handicapés intellectuels.
Yves OUEDRAOGO