Le Projet d’amélioration de l’accès des enfants et des femmes aux services d’eau potable et d’assainissement (PASEPA), a organisé un atelier régional sur le bilan de ses activités dans les provinces du Poni et du Noumbiel, le mardi 26 mai 2015 à Gaoua.
La présentation du Projet, des actions réalisées, des progrès des indicateurs, et les échanges des participants ont été les points forts de l’atelier régional sur le bilan du PASEPA, mardi 26 mai 2015 à Gaoua. Pour le coordonnateur du PASEPA, Stéphane Ngasdjoueng Lienou, l’objectif général de l’atelier de clôture du projet est de présenter aux autorités et aux partenaires, le bilan global des activités menées en vue d’atteindre les résultats, et procéder à une fermeture officielle. «Les objectifs atteints en termes de réalisations physiques et financières est de 90%. Mais le volet réalisation de latrines familiales a été l’enfant faible de mon projet », a-t-il laissé entendre. Le coordonnateur national des projets de l’Union européenne à Plan-Burkina Stanislas Bonkoungo a souhaité que les acteurs pérennisent les acquis du PASEPA. « Les aspects réussis de ce projet doivent être pérennisés, et les leçons partagées avec les acteurs », a-t-il dit. Au titre des difficultés, le volet latrines familiales a été le maillon faible du projet. M. Bonkoungou a déclaré que cela s’explique par le fait que stratégiquement, le projet avait initialement prévu une mobilisation sociale par l’approche assainissement total piloté par les communautés, qui n’a été accepté et adopté par la politique nationale qu’en 2014 à la troisième année. Ce qui n’a pas permis une expression conséquente des besoins en latrines familiales, et une mobilisation sociale soutenue. Par ailleurs, il a affirmé que le contexte socioculturel et environnemental du Sud-ouest n’est pas favorable aux actions et initiatives visant à mettre fin à la défécation à l’air libre. En rappel, lancé en octobre 2011, le projet PASEPA avait pour objectif de contribuer à l’amélioration de la santé et de la qualité de vie des habitants du Sud-ouest du Burkina Faso, pour un développement harmonieux jusqu’au 31 mai 2015.
Evariste YODA