Le CSC du Niger manifeste sa solidarité au peuple burkinabè

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Publié le jeudi 4 juin 2015 | Sidwaya

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Elections de 2015 : le CSC forme les acteurs pour des scrutins apaisés
Lundi 2 juin 2015. Ouagadougou. Centre international des conférences de Ouaga 2000. Le Conseil supérieur de la communication (CSC) organise un séminaire-atelier de deux jours au profit de représentants des partis politiques, des organisations de la société (OSC) sur le thème "Communication politique et cohésion sociale". Photo : Abdourahmane Ousmane, président du CSC du Niger

Dans la matinée du mercredi 3 juin 2015, le Premier ministre burkinabè, Yacouba Isaac Zida, a reçu en audience le président du Conseil supérieur de la communication (CSC) du Niger, Ousmane Abdourahamane, par ailleurs président en exercice du Réseau des instances africaines de régulation de la communication (RIARC). Ils ont échangé sur la transition politique en cours au Burkina Faso.

Présent au Burkina Faso pour des travaux, le président du Conseil supérieur de la communication (CSC) du Niger et président en exercice du Réseau des instances africaines de régulation de la communication (RIARC), Ousmane Abdourahamane, s’est entretenu, lors d’une audience, avec le Premier ministre Yacouba Isaac Zida, le mercredi 3 juin 2015. Il était accompagné de son homologue du Burkina, Nathalie Somé. A sa sortie d’audience, il a confié que les échanges ont porté sur la transition politique au «pays des Hommes intègres». «Je suis venu comme à l’accoutumée pour rendre une visite de courtoisie au Premier ministre et profiter m’enquérir des conditions dans lesquelles la transition démocratique est en train de se dérouler au Burkina Faso», a affirmé le responsable de la régulation de la communication du Niger. M. Ousmane a en outre saisi l’opportunité pour manifester toute la solidarité du CSC du Niger à celui du Burkina, et au-delà, celle du RIARC au peuple burkinabè et aux autorités de la Transition pour les efforts déployés afin de matérialiser l’aspiration du peuple à la démocratie, à travers l’organisation d’élections «libres, honnêtes et transparentes ». «Nous avons beaucoup échangé sur l’expérience du Niger en matière d’organisation d’élection dans un contexte de transition. C’est cette expérience d’ailleurs que je suis venu partager avec le CSC et je repars avec l’esprit apaisé», a précisé le président du CSC du Niger. Son souhait, a-t-il poursuivi, est que tout se passe bien au Burkina afin que l’organisation des élections soit parfaite. A son sens, les préparatifs vont bon train et il dit être convaincu que ces élections vont respecter les principes fondamentaux d’un scrutin démocratique à l’issue duquel le peuple souverain du Burkina élira ses représentants.

Daniel ZONGO