Au Burkina Faso comme dans plusieurs pays africains, les hommes et les partis politiques perdent de plus en plus leur crédibilité à cause des fausses promesses électorales. L’option des candidatures indépendantes approuvée par le gouvernement de transition et la société civile, est en voie d’expérimentation au Burkina Faso pour les élections couplées présidentielles et législatives du 11 octobre 2015.
Monsieur Boukary Ouédraogo, un homme d’affaires burkinabè de 56 ans qui exerce dans les Bâtiments et Travaux Publics(BTP),fait figure de pionnier en matière de candidature indépendante, en déclarant dès début Juin 2015,sa volonté de briguer la magistrature suprême le 11 octobre 2015.Pour le moment, il s’active à l’élaboration de son dossier de candidature et de son projet de société. D’une manière générale, c’est un projet de société qui vise une relance harmonieuse de l’économie burkinabè afin que le développement profite à l’ensemble des couches sociales et non à une minorité qui exploite son peuple.
Un candidat pour le respect de la souveraineté de peuple burkinabè par la communauté internationale.
M.Boukary Ouédraogo a tenu face à la presse le 1er Juin 2015, un langage de vérité sans ambages à la communauté internationale pour qu’elle respecte la souveraineté des africains dans le choix de leurs décisions de politique intérieure. Pour le cas précis du Burkina, M.ouédraogo ne veut aucune ingérence de la France sur la question du nouveau code électoral adopté par le régime de la transition. C’est pourquoi il salue la position de fermeté que le président Michel Kafando de la transition a eue face à la CEDEAO qui tentait de remettre en cause ledit code électoral. Il exhorte également le Chef de l’Etat à garder cette ligne de conduite face à la France. Le candidat indépendant burkinabè salue par contre tous les efforts de la France et de la communauté internationale dans la recherche de la paix au Mali et d’autres pays. Mais pas d’ingérence dans la politique intérieure des états en allant contre la volonté des peuples africains. Un langage révolutionnaire qui rappelle le combat historique des panafricanistes africains comme Kwamé N’Krumah,Patrice Lumumba,Sékou Touré,Thomas Sankara pour la dignité et la souveraineté des peuples africains.
Jean KY