La maison du Peuple fait partie des salles de spectacle les plus fréquentées à Ouagadougou. Elle accueille en effet différentes manifestations qui drainent grand monde. A chaque occasion, des activités commerciales secondaires s’y développent notamment les parkings. Les gérants de ces garages en plein air font de bonnes affaires, et c’est tant mieux ; malheureusement, des pratiques condamnables sont de plus en plus signalées. De mauvais garçons s’illustrent dans ces zones où les engins sont censés être en sécurité.
Au cours des spectacles de nuit, des énergumènes se livrent impunément au vol de certaines pièces des motocyclettes entreposées, et les propriétaires généralement ne s’en aperçoivent qu’après avoir quitté les lieux, parfois même le lendemain. Ce fut le cas le samedi 30 mai dernier d’un spectateur, qui, après avoir beaucoup ri en suivant les humoristes invités au 8e Festival international du rire et de l’humour de Ouagadougou (FIRHO), a constaté avec désolation quand il marqua une halte chez un vulcanisateur, qu’il a été victime de vol : l’auteur de cette indélicatesse a ouvert le capot qu’il n’a pas daigné refermer, a subtilisé la batterie après avoir sectionné les fils de raccordement. Qui a bien pu faire cela ? Question sans réponse. C’est à croire que les parkings sont le lieu même où les engins sont en insécurité permanente, puisque progressivement ils sont en train de devenir des endroits où on peut se faire voler les pièces de sa mobylette et la mobylette elle-même. Chacun doit alors redoubler de vigilance au moment de récupérer son engin dans un quelconque parking de la ville. Cela permettrait de constater que d’éventuelles pièces manquent afin de confondre le «parkeur» indélicat qui en avait la garde quelque temps plus tôt.
Alerte !!!
Gendarmerie: Le numéro d’appel de Boulmiougou décroché à Bogodogo
Les forces de défense et de sécurité, la police et la gendarmerie, au même titre que les pompiers et l’ambulance de l’hôpital, disposent de numéros utiles où elles sont joignables 24 heures sur 24. En dehors des difficultés dues parfois aux perturbations du réseau, pas de souci à se faire pour entrer en contact avec ces entités dont l’importance n’est plus à démontrer. Ces derniers temps malheureusement, une situation vécue par certains utilisateurs du téléphone qui ont appelé la gendarmerie de Boulmiougou, précisément au 25 43 06 08, les laissent interrogateurs. A tous ces appels, c’est la brigade de gendarmerie de Bogodogo qui a décroché. Selon toute vraisemblance, il y a longtemps que cela dure. Que se passe-t-il donc ? Cette situation mérite d’être corrigée par l’Office national des télécommunications (ONATEL), à moins que cela ne soit une stratégie propre à ceux qui veillent sur notre sécurité. Auquel cas il faut la réétudier, car pouvant être préjudiciable à beaucoup qui demanderaient par exemple du secours, mais ne se trouveraient pas dans la circonscription du ressort territorial de la brigade de gendarmerie de Bogodogo.
Eau minérale en bidon: Subterfuge aux péages
Les commerçants ambulants n’hésitent pas à se rendre partout où ils sont sûrs d’écouler aisément leurs marchandises : ainsi les voit-on braver le soleil pour aller d’un lieu public à un autre, les maquis notamment, à la recherche de la clientèle. C’est normal, tant que cela peut leur permettre de faire de bonnes affaires. Parmi ces battants, il y en a qui ont choisi d’aller au-delà de la ville. Leur site de prédilection reste les péages situés aux principales entrées de la capitale. Cependant, parmi ceux-là, tous ne sont pas sans soupçon. Si l’activité qu’ils y mènent, à savoir la vente de différents produits, n’est pas du tout répréhensible, il y a que les marchandises proposées aux voyageurs ne répondent pas toujours aux normes de qualité requises. Cela n’est pas forcément le fait de l’usine d’où sont sortis les articles, mais simplement des agissements malsains des vendeurs et de leurs complices pour se remplir les poches au détriment des honnêtes citoyens. Tenez ! Certains bidons d’eau minérale proposés aux consommateurs, loin d’être authentiques, sont purement et simplement trafiqués. Pour s’en rendre compte, il suffit de prêter attention aux bouchons et au contenu. Ils sont fixés à l’aide d’un produit adhésif et l’eau dans la plupart des cas remplit tout son contenant. Les services d’hygiène tiennent là une piste sérieuse qui pourrait peut-être leur permettre de remonter des réseaux de contrefacteurs et préserver ainsi la santé des populations. La ligue des consommateurs, elle non plus, ne doit pas être en retrait, elle doit ouvrir l’œil et le bon sur la qualité de ce que consomment les honnêtes citoyens. En attendant, que chacun soit prudent et même très exigeant devant les cas suspects.