Littérature : «La rançon du mal» pour dénoncer les tares de la société

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Publié le mercredi 3 juin 2015 | FasoZine

« La rançon du mal » est la toute première œuvre littéraire de Idrissa Konditamdé, journaliste de formation et lauréat du prix du meilleur journaliste africain en matière d’agriculture décerné par la commission de l’Union Africaine en 2014. L’œuvre a été présentée au public et à la presse ce mardi 2 juin à Ouagadougou en présence du parrain, le Larlé Naaba Tigré, ministre de sa Majesté le Mogho Naaba Baogho.

«La rançon du mal » est un recueil de contes tiré en grande partie des « contes du Larlé Naaba », célèbre émission culturelle au Burkina Faso, qui a bercé toute l’adolescence de l’auteur dans son village de Kiougou. Il aborde de façon poignante et dénonce avec véhémence des défauts comme l’ingratitude, l’égoïsme, la méchanceté, la jalousie, la cupidité…, de grandes tares de notre époque qui minent l’existence humaine.

« Ce genre d’ouvrage est la bienvenue », fait remarquer le Larlé Naaba Tigré, qui a ajouté que deux raisons l’ont poussé à préfacer l’œuvre et aussi d’être le parrain de la cérémonie de dédicace. Si la première est d’ordre privé, (sa mère est originaire de Nombré et il dit avoir beaucoup de devoir vis-à-vis des ressortissants de cette région), la seconde pour l’ancien député, est que « ce livre constitue un repère pour la jeunesse égarée ».

Chaque conte met en scène un ou des personnages qui ont essayé de faire du mal à autrui et cela s’est retourné contre eux. Chaque conte se termine par une moralité qui résume l’idée développée et la leçon que l’auteur veut faire tirer par les lecteurs. Ce livre est donc une immersion de l’auteur, dans ses racines ancestrales avec pour objectif, de rappeler les valeurs sociales saines et éducatrices qui faisaient la fierté de nos ancêtres. Au moment où bon nombre d’acteurs du monde éducatif appellent de tous leurs vœux le retour de la morale comme matière à l’école, ce recueil semble être la bienvenue. Mis à la disposition des écoles, lycées et collèges, il contribuera certainement à la formation civique et intellectuelle de la jeune génération.

Léonor Kassinda