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Michel Kafando assuré du soutien de la Francophonie pour la réussite de la Transition
Publié le mercredi 3 juin 2015  |  Présidence
OIF
© Présidence par DR
OIF : Michel Kafando chez Michaëlle Jean
Mardi 2 juin 2015. Paris. Siège de l`Organisation internationale de la Francophonie (OIF). En marge de sa visite en France, le président de la transition, président du Faso, Michel Kafando, est allé échanger avec la secrétaire générale de l`OIF, Michaëlle Jean




Le Président de la Transition, Président du Faso, Michel Kafando poursuit son séjour dans la capitale française. Ce mardi 2 juin, il était au siège de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), où il a longuement échangé avec Madame Michaëlle Jean, Secrétaire Générale de l’institution.

Devant les hommes de médias, la Secrétaire Générale de l’OIFs’est félicitée de sa rencontre avec le Président du Faso qu’elle a jugé instructive et des plus riches. De la synthèse de leur entretien, elle dira « D’abord nous avons tenu à faire le point sur l’état de la coopération entre l’OIF et l’autorité de la Transition. A la suite des évènements d’octobre 2014, l’OIF s’est activement engagée en vue d’une résolution de la crise au Burkina Faso afin que la restauration de la démocratie puisse se passer aussi dans un climat apaisé pour une vie politique apaisée. Tout d’abord nous avons mis en place une mission d’information et de contact. Ensuite l’OIF s’est impliquée dans l’accompagnement du processus de transition. Nous sommes membre du Groupe international de suivi et d’accompagnement de la Transition. J’ai déployé aussi une mission d’évaluation au Burkina Faso du 10 au 14 mars 2015, et la mission à cette occasion a eu à rencontrer tous les organes électoraux, des partenaires extérieurs, des organisations de la société civile, et à recommander l’élaboration d’un plan d’action en vue du soutien au processus en cours pour l’année 2015 dans les domaines suivants : Tout d’abord au niveau de l’accompagnement du processus électoral. L’OIF prévoit renforcer les capacités des organes en charge du processus électoral, c’est-à-dire la Commission électorale nationale indépendante c’est-à-dire la CENI, qui bénéficiera d’un appui à la mise en place et au fonctionnement du système de transmission accélérée et sécurisé de résultats électoraux, aussi un appui à la fiabilisation du fichier électoral, à la rédaction d’un plan stratégique 2015-2020.
Aussi nous travaillerons plus près du Conseil Constitutionnel qui bénéficiera d’un renforcement de ses capacités qui se traduira par la contribution de l’OIF à la tenue de séminaires de formation destinés aux membres et aux délégués du Conseil. Ces séminaires se tiendront respectivement en juin et septembre 2015. L’OIF prévoit également de soutenir le Conseil Supérieur de la Communication en l’aidant à mettre en place un système de surveillance, de monitoring des médias période électorale ; cela est important.
L’appui de l’OIF sera aussi mobilisé en faveur de l’observation nationale des élections, la formation des observateurs nationaux sans oublier la mise à disposition d’un expert électoral.
Qui dit transition parle aussi de renforcement institutionnel. Au niveau de la justice, je salue le fait qu’il y ait eu les états généraux de la justice. Le Ministère de la justice a saisi l’OIF pour la mise en œuvre du document final. Nous avons la ferme intention d’appuyer la commission de réconciliation et des réformes, pour faire bénéficier aux membres de la Commission les bonnes pratiques de commissions similaires dans l’espace francophone. Il est aussi question du soutien à la mise en œuvre du pacte national du renouveau de la justice en mobilisant l’expertise francophone en faveur des institutions et en appuyant les initiatives de renforcement des capacités des praticiens du droit burkinabè. Nous serons également aux côtés de la Commission nationale des droits de l’Homme pour encourager les autorités burkinabè à revoir la loi instituant la Commission Nationales des droits de l’Homme afin de la rendre conforme au principe de Paris c’est-à-dire, c’est-à-dire au principe d’autonomie. Nous soutiendrons aussi l’institution du Médiateur du Faso à travers une mission d’appui de Médiateurs de la sous-région à laquelle prendra part l’association francophone des ombudsmans et médiateurs francophones et tout le réseau institutionnel de la Francophonie. »
Le Président Michel Kafando à son tour, s’est félicité des échanges qu’il a eu avec la première responsable de l’OIF. A son hôte, il a dit sa gratitude et celle du peuple burkinabè pour le grand intérêt qu’elle et son institution manifestent au Burkina Faso, particulièrement à cette période de transition.« C’est un témoignage direct et concret de l’intérêt que notre Organisation commune porte au Burkina Faso de façon générale, et de l’adhésion que la Secrétaire Générale de la Francophonie apporte à la transition que nous menons actuellement. Nous apprécions ce soutien à nos côtés et c’est une occasion pour moi de la remercier et de dire que nous comptons sur elle parce que nous en avons besoin pour traverser cette transition et arriver à établir au Burkina Faso des institutions qui soient crédibles à l’issue des élections que nous voulons transparentes et claires … » a-t-il déclaré.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso


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