Hommage à Jacqueline Ki-Zerbo

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Publié le mardi 2 juin 2015 | Sidwaya

Les Anciennes du cours normal de jeunes filles de Ouagadougou (ACNJFO) ont organisé, le jeudi 29 mai 2015, à Ouagadougou, une journée d’hommage à leur ancienne directrice, Jacqueline Marie Thérèse Ki-Zerbo.

«Problématique de la promotion de l’éducation de la jeune fille : rôle et place de l’internat». C’est sous ce thème que les Anciennes du cours normal de jeunes filles de Ouagadougou (ACNJFO) ont placé leur journée d’hommage à Jacqueline Ki-Zerbo, qui a dirigé le cours normal des jeunes filles de Ouagadougou, de 1961 à 1974. La 3e directrice du cours normal des jeunes filles de Ouagadougou (1980 à 1987), Alice Tiendrebeogo, a fait savoir que l’internat favorise l’éducation de la fille par l’acceptation des uns et des autres. Elle a ajouté que le fait que les filles viennent d’horizons divers, permettait un brassage de mœurs et de cultures. «Beaucoup sont allées à l’école, ont eu des diplômes, du boulot, mais combien ont reçu une bonne éducation comme celle que l’on reçoit à l’internat ?», s’est interrogée l’ancienne ministre de la Justice Garde des Sceaux, Marie Louise Nignan. Mme Nignan a affirmé qu’au cours normal de jeunes filles de Ouagadougou, Mme Jacqueline Marie Thérèse Ki-Zerbo allait au-delà du savoir, pour inculquer aux filles la manière dont elles doivent se faire respecter en société. «Il n'y a rien de telle que l’internat pour forger l’esprit du savoir-être», a-t-elle affirmé. Dans la soirée, un dîner-gala a aussi été organisé en l’honneur de Mme Ki-Zerbo. A l’occasion, elle a été faite Commandeur de l’Ordre national par le grand chancelier, Mamadou Djerma. Selon ce dernier, Jacqueline Marie Thérèse Ki-Zerbo a contribué exceptionnellement au développement de l’éducation de la jeune fille. C’est pourquoi, la nation burkinabè lui traduit sa reconnaissance et lui rend un hommage appuyé pour cet engagement au profit de la femme.

Déborah Sharifa OUEDRAOGO
(Stagiaire)