Le samedi 30 mai 2015, le Conseil national de transition (CNT) a organisé une conférence publique sur la nécessité ou non pour le Burkina Faso de passer à une 5e République. Ce débat, selon les informations parvenues à Djéliba, n’aurait pas été du goût de certains leaders politique de Bobo-Dioulasso. De source bien introduite, ces derniers qui voient déjà leur parti au pouvoir ne veulent pas entendre parler de 5e République, car ils voudraient bénéficier des avantages qu’offre la Constitution actuelle au Chef de l’Etat. Aussi, soupçonneraient-ils le CNT de vouloir engager le débat afin de voir son bail se prolonger. D’ailleurs, certains auraient joint des membres du CNT au téléphone pour exprimer leur désapprobation quant à la tenue d’une telle activité. N’ayant pas pu empêcher l’activité de se tenir, ils auraient dépêché leurs « bons petits » pour rejeter en bloc l’idée de l’adoption d’une nouvelle Constitution qui pourtant lors de la conférence publique, avait l’adhésion de bon nombre d’intervenants.