Promotion de l’emploi et de la formation: deux centres pour accompagner les artisans burkinabè

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Publié le lundi 1 juin 2015 | Sidwaya

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FESPACO 2015 : le 17e MICA ouvre ses portes
Dimanche 1er mars 2015. Ouagadougou. Site du SIAO. Le 17e Marché international du cinéma et de la télévision africains (MICA) a officiellement ouvert ses portes en marge de la 24e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). Photo : Hippolyte Dah, ministre de l`Industrie, du Commerce et de l`Artisanat

Le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Hippolyte Dah a lancé, le 29 mai 2015, les activités du centre des ressources artisanales de Bobo-Dioulasso. Ce lancement consacre l’ouverture des deux centres que compte le Burkina Faso dont l’un à Bobo-Dioulasso et l’autre à Kaya dans le Sanmatenga.

A Bobo-Dioulasso, le centre des ressources de l’artisanat a pour nom Centre d’apprentissage et de formation technique (CAFOT) et est situé au secteur n°25. Il donne des formations en diagnostic automobile, poids lourds et légers. En plus, le CAFOT assure des services d’entretiens des véhicules. A Kaya, il est dénommé Centre de formation professionnelle de l’association Nakologbzanga des artisans de Sanmatenga et offre les mêmes expertises, mais pour les véhicules à deux roues. Ces deux centres sont une initiative du Programme d’appui aux petites entreprises africaines (PAPEA) de la commission de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA). Le Programme intervient dans l’équipement, la mise en place d’un schéma de formation et le perfectionnement des artisans. De l’avis du commissaire chargé du département du développement de l’entreprise, de l’énergie, des télécommunications et du tourisme de l’UEMOA, Guy Amédée Ajanohoum, le PAPEA/UEMOA vise à accompagner les Etats et les organisations professionnelles d’artisans afin de relever le défi de la faible qualification professionnelle dans le secteur de l’artisanat. D’un coût de 1,5 milliard de F CFA, il est en cours d’exécution dans les pays membres de l’UEMOA. Au Burkina Faso, le PAPEA/UEMOA intervient dans l’installation et la mise en service des outillages et équipements aux centres des ressources de Kaya et de Bobo-Dioulasso, la mise en place d’un Système d’information sous-régionale sur l’artisanat (SIRA) et le renforcement des capacités des centres, des artisans et des gestionnaires du SIRA. Guy Amédée Ajanohoum a invité tous les acteurs à une utilisation judicieuse de ces outils. «Je voudrais encourager les organisations professionnelles des artisans, à informer et sensibiliser leurs membres, à s’approprier les équipements et matériels et à envisager avec suffisamment de détermination, la pérennisation de ces différents centres de ressources pour l’artisanat », a souhaité le représentant de l’UEMOA. Il a laissé entendre que la Commission œuvrera à mettre en réseau les différents centres réalisés dans les Etats de l’Union, afin de favoriser l’échange d’expériences réussies et des informations relatives au développement du secteur. Le président de la Chambre des métiers de l’artisanat du Burkina Faso, Jacques Sedego a témoigné sa gratitude à la commission de l’UEMOA qui vient ainsi soulager les artisans confrontés à de nombreuses difficultés. Il a saisi l’occasion pour solliciter auprès de l’institution d’autres ressources pour alimenter les bases de données du SIRA et aussi pour créer dans d’autres régions, des centres au profit des artisans. Le représentant des bénéficiaires, Sibiri Sanou, a également remercié l’UEMOA. Car pour lui, les centres de ressources viendront résoudre les problèmes que vivent les artisans en ce qui concerne l’équipement et la formation. «La mutualisation des ressources, des équipements et la formation professionnelle spécifique à notre domaine sont pour nous la concrétisation d’un vœu très cher et gage d’un avenir meilleur », a dit M. Sanou. Le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Hippolyte Dah a, pour sa part, invité les acteurs à utiliser de manière efficiente les équipements pour leur formation et à les entretenir afin de favoriser leur pérennité. «Vous êtes tous appelés à faire vivre pleinement ces centres qui deviendront des pôles d’excellence au Burkina en particulier et pour la sous-région en général », a-t-il lancé. Pour lui, ces équipements viennent à point nommé, à un moment où la priorité du gouvernement est orientée vers les questions de formation et d’emploi. Des attestations de formation ont été remises aux formateurs pendant la cérémonie qui s’est achevée par la visite des installations du centre d’apprentissage et de formation technique de Bobo-Dioulasso.

Adaman DRABO