Reconditionnement du vinaigre frelaté : plus de 1 776 bidons saisis par la gendarmerie

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Publié le samedi 30 mai 2015 | Le Quotidien

© Autre presse
Gendarmerie nationale brigade territoriale de Koudougou

Le 25 mai 2015, la cellule stupéfiants et mœurs de la section de recherche de Ouagadougou, appuyée par les éléments du centre de surveillance et d’informations de la gendarmerie de Sigh Noghin, ont mis la main à Ouagadougou sur 3 individus qui se livraient au conditionnement illégal du vinaigre de qualité douteuse. Les trois délinquants ont été présentés à la presse le vendredi 29 mai 2015, lors d’un point de presse animé au centre de surveillance et d’informations de la gendarmerie de Sigh Noghin.

Le lundi 25 mai dernier, la cellule stupéfiants et mœurs de la section de recherche de Ouagadougou, appuyée par les éléments du centre de surveillance et d’informations de la gendarmerie de Sigh Noghin ont mis la main sur trois individus qui se livraient au conditionnement illicite du vinaigre de qualité douteuse. Ces individus ont été présentés aux hommes de médias au cours d’un point de presse animé dans la soirée du vendredi 29 mai 2015. « Le 23 mai 2015, la cellule stupéfiants et mœurs de la section de recherche de Ouagadougou a été alertée par un individu désirant garder l’anonymat de ce que des individus se livreraient à un reconditionnement du vinaigre de contrefaçon dans un domicile sis au quartier Marcoussis secteur 37 de la ville de Ouagadougou », ces propos sont du chef de la cellule stupéfiants et mœurs de la section de recherche de gendarmerie de Ouagadougou dès l’entame du point de presse qu’il a animé. « Le même jour, la cellule a fait une descente sur les lieux, mais manque de pot, rate leur cible du fait de la venue tardive de l’information. Cependant, le 25 mai 2015, le même individu souhaitant toujours garder l’anonymat alerte une fois de plus, la cellule stupéfiants et mœurs de la section de recherche de Ouagadougou sur le coup de 9 heures. Cette fois-ci, l’équipe de la cellule stupéfiants et mœurs de la section de recherche de Ouagadougou appuyée par une équipe du centre de surveillance et d’informations de la gendarmerie de Sigh Noghin se met en branle sur le coup de 12 heures », a-t-il poursuivi. Sur les lieux, trois individus reclus dans une maisonnette sont pris en flagrant délit de conditionnement dans de petits pots du vinaigre rangé dans des cartons et mis par la suite sur le marché. Sur place, 78 cartons de la production, ainsi que du matériel spécifique servant à la production, notamment des pinces, des étiquettes antidatées, des cachets, l’encreur, des bouteilles de gaz, des pots d’emballages, et autres étiquettes pour eau de javel, d’acide à batterie sont saisis. Conduits à la sous-section, les trois individus, lors de l’interrogatoire ont avoué être à la solde de Soumaïla Sawadogo, un individu qui est sans emploi fixe. Ce dernier à en croire ses suppôts, concocterait secrètement les recettes à la suite de plusieurs mélanges de plusieurs composants tel l’acide acétique, l’eau, le sel, la soude caustique et du colorant, cela à l’abri des regards indiscrets. Par la suite, le mélange est conditionné par les trois individus qui ont été appréhendés puis acheminés dans les boutiques et les alimentations de la place. Au total, ce sont 16 cartons de 18 bidons et 62 cartons de 24 bidons qui ont été saisis par les éléments de la gendarmerie. Selon le Chef de cellule stupéfiants et mœurs de la section de recherche de la gendarmerie de Ouagadougou, Sansan Kambou, le cerveau de cette activité, à savoir Soumaïla Sawadogo serait en cavale. A cet effet, Sansan Kambou a invité toute personne qui aurait une information le concernant à appeler les numéros verts suivants, 16, le 80 00 11 45, le 10 10 ou alors d’adresser au poste de gendarmerie le plus proche. S’agissant de la durée que ces individus se livraient à cette activité, le Chef de cellule stupéfiants et mœurs de la section de recherche de la gendarmerie de Ouagadougou a indiqué que les individus appréhendés ont avoué être à leur deuxième livraison. De la qualité du produit saisi, Sansan Kambou a fait savoir que des analyses n’ont pas été faites sur la qualité, mais eu égard au fait que ces individus ne disposent pas d’un agrément et une certification du Laboratoire national de santé publique, l’activité en elle-même est jugée illégale. A la suite de la présentation, les trois délinquants ont été embarqués pour le parquet où, ils seront présentés au procureur