Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article
Économie

Burkina : plus de 600 professionnels à la 4e édition du Salon de l’énergie
Publié le vendredi 29 mai 2015  |  AIB
3e
© aOuaga.com par Séni Dabo
3e SEMICA : rideaux en beauté
Samedi 31 mai 2014. Ouagadougou. Centre commercial Laico Ouaga 2000. La 3e édition du Salon international de l`énergie, des mines et des carrières (SEMICA) a pris fin par un dîner gala marqué par la remise d`attestations, un défilé de mode et des prestations d`artistes




OUAGADOUGOU -Plus de 600 professionnels venus de 53 pays prennent part au 4eSalon international de l’énergie des mines et des carrières (SEMICA), ouvert jeudi à Ouagadougou, a-t-on appris de sources médiatiques.

Placé sous le thème, «contribution du secteur minier à l’émergence des Etats de la CEDEAO, promotion des matériaux locaux et la fourniture locale des biens et services miniers », plus de 600 participants dont 300 dirigeants d’entreprise d’une dizaine de secteurs participent à cet évènement, selon le quotidien étatique Sidwaya.

«Depuis 2009, l’or est devenu le premier produit d’exportation donc nous sommes fondés à croire que le secteur minier est l’avenir de notre pays. Le salon joue sa partition en terme d’appel aux investisseurs », a déclaré le premier ministre Yacouba Isaac Zida lors de l’ouverture du Salon.

« Nous souhaitons avec le SEMICA, proposer chaque année à l’opinion publique africaine et internationale une vitrine sur cette Afrique entrepreneuriale. », a souligné pour sa part Innocent Belemtougri, promoteur de l’évènement dans les colonnes de Sidwaya.

Le co-parrain de l’édition, Elie Ouédraogo a précisé que l’apport du secteur minier ne doit pas être vu simplement sur le prisme de sa contribution directe au budget de l’Etat, mais que les acteurs doivent travailler à optimiser les effets indirects, les plus importants.

La commissaire de l’Union africaine en charge du commerce et de l’industrie Fatimata Acyl cité par le journal, a expliqué que le développement d’une économie de rente, des avantages fiscaux considérables et l’intérêt des pays émergents pour des ressources toujours accessibles sont les véritables raisons de l’essor des industries extractives.

Elle a toutefois déploré que les projets miniers ne s’accompagnent pas toujours d’une véritable politique d’industrialisation et de promotion de la participation des acteurs locaux au processus de valorisation de la ressource.

Pour cela, elle a souhaité que des résolutions soient prises à l’issue de la rencontre afin de servir à l’intégration des projets miniers et pétroliers, partant de l’émergence des pays ouest-africain

Quatrième pays producteur d’or d’Afrique derrière l’Afrique du Sud, le Ghana et le Mali, le Burkina Faso connait ces dernières années un boom minier à la faveur d’un code minier adopté en 2003, jugé favorable aux investisseurs.

Selon les statistiques, l’exploitation industrielle de l’or a rapporté au Trésor public, plus de 190 milliards de francs CFA en 2013 pour une production de 32 tonnes d’or.

Malgré ses potentiels miniers, plus de 46 % des 17 millions d’habitants du Burkina Faso, pays enclavé au cœur de l’Afrique de l’Ouest, vivent en dessous du seuil de pauvreté.

Le conseil national de la transition, parlement intérimaire doit procéder à la relecture d’un nouveau code minier.




bpr-taa
Commentaires