Un véhicule a fauché un groupe de femmes ce 28 mai 2015 à une vingtaine de kilomètres au nord de Ouagadougou. Cinq femmes ont trouvé la mort, tandis que le chauffeur a pris la fuite.
Alors qu’elle était en route pour le Yatenga, une équipe de la RTB-radio est tombée sur le drame. Elle rapporte que ces femmes du village de Nakamtenga se rendaient à Ouagadougou à vélo pour vendre du foin quand elles ont été fauchées par un véhicule. Quatre d’entre elles sont décédées sur place. Une autre évacuée à Ouagadougou rendra elle aussi l’âme, d’après les villageois.
Le reporter de la RTB, qui cite des villageois des environs, affirme que c’est aux environs de 5h du matin que les faits se sont produits. Profitant de l’absence de témoins, le chauffeur du véhicule a pris la clé des champs.
Le préfet de Sourgoubila, Ibrahim Soré, qui est arrivé sur les lieux aussitôt qu’il a appris le nouvelle témoigne: « Aux dires des gens, ce sont des femmes qui étaient en partance pour Ouagadougou avec du foin. C’est leur commerce, elles le font quotidiennement. Ce matin, à la surprise de tout le monde, elles ont été fauchées par un porte-char, les véhicules articulés-là. Le chauffeur a dû prendre la fuite. Quatre femmes sont décédées et une blessée grave évacuée à l’hôpital. Nous sommes en train de remonter le moral, de sensibiliser. »
Paul Zongo, qui est aussi venu constater les faits, avance, lui, que la femme évacuée est décédée à l’hôpital. Sur les lieux, les corps éparpillés et les vélos désintégrés témoignaient de la violence du choc.