C'est un des postes les plus convoités du moment en Afrique: sept hommes et une femme briguent jeudi la présidence de la stratégique Banque africaine de développement (BAD), institution cinquantenaire confrontée à la mutation économique du continent.
Difficile de dire qui succèdera au Rwandais Donald Kaberuka, qui dirige la BAD depuis dix ans et qui restera comme l'homme qui a ramené le siège de la banque de Tunis à Abidjan.
"Le retour s'est passé très convenablement et d'ailleurs 2014 a été la meilleure année pour la banque depuis 8 ans", a déclaré M. Kaberuka au cours d'une conférence de presse lundi à Abidjan.
Après le coup d'Etat manqué de 2002 en Côte d'Ivoire et la décennie de crise politico-militaire qui a suivi, l'institution avait été délocalisée à Tunis en 2003. Elle n'est revenue que l'an dernier dans la capitale économique ivoirienne.
Avec ses petites lunettes rondes et son costume toujours impeccable, M. Kaberuka cultive l'image d'un banquier austère mais laisse derrière lui une institution financièrement solide.
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